L’Association Sportive Automobile de Picardie gère les compétitions automobiles dans la région et notamment le Rallye de Picardie.
Cette année, ce sera la 39ème édition et l’épreuve se déroulera à Airaines le week-end des 16 et 17 novembre. Nous avons fait le point avec le président de l’ASA Picardie, Jean-Pierre Lenglet, qui réside à Picquigny et a gravi les échelons en tant que dirigeant puisqu’il n’a quasiment pas fait de compétition.
« J’habite Picquigny depuis 27 ans et en tant que dirigeant, j’ai commencé à être commissaire. Ensuite, j’ai intégré l’ASA Picardie. Un jour j’ai été élu président et j’en suis à mon troisième mandat. À mon arrivée, nous étions 85 membres et aujourd’hui 177. Nous venons de toute la Picardie, des Hauts de France et même de Seine Maritime. Outre le Rallye de Picardie, nous organisons aussi une manche du championnat de France endurance tous terrains à Flaucourt près de Péronne. Quant au Rallye de Picardie, il se déroulera les 16 et 17 novembre à Airaines. Les spéciales auront lieu à 7km d’Airaines avec un total de 40 km d’épreuves chronométrées et 37km de routiers, ce qui est un record. Étant du coin, il est donc important d’entrer en contact avec les municipalités, mais aussi les agriculteurs car nous avons besoin de 45 balles de paille à mettre en place pour les protections.
Le samedi, se dérouleront les vérifications techniques et administratives avec présentation de tous les équipages sur le podium. Le dimanche matin, le premier concurrent partira du podium à 10h15. Le gros avantage est que tout sera réuni sur un même site : parc de regroupement, parc fermé, assistance. Nous espérons avoir 150 concurrents qui vont venir de toute la France, notamment Benoit Vaillant, Marc Amourette, Frédéric Roussel. »
Évidemment, le sport automobile n’est pas sans risque et Jean-Pierre Lenglet en est bien conscient ; aussi, il lance un appel aux spectateurs qui assistent à la compétition automobile, en prenant parfois des risques inconsidérés : « Notre gros souci tant que l’épreuve n’est pas terminée, est d’avoir l’épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Le sport automobile est un sport à la fois gratuit et dangereux car le risque zéro n’existe pas. Nous mettons tout en oeuvre pour éviter le moindre accident. Respectons à la fois la route mais aussi les cultures ».
Lionel HERBET
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