Samedi dernier, le bassin de canoë kayak de Picquigny organisait une manifestation réservée aux jeunes des cinq départements de la Ligue des Hauts de France de canoë kayak.
Philippe Vermeersch président du club de Picquigny et du comité de la Somme, accueillait la soixantaine de jeunes venus de tous les coins de la Région, non pas pour disputer une épreuve officielle mais surtout pour prendre du plaisir. Avec à la clé, une notion essentielle: l’esprit collectif et l’équipe..
Conseiller technique régional, Mathieu Goubel était la cheville ouvrière de ce rassemblement:
« Je suis originaire de Boulogne et je suis CTS depuis 2006. En réalité, j’étais également sportif de haut niveau et j’ai exercé partiellement mes missions pour le haut niveau.
Maintenant, cela fait trois ans que je suis pleinement conseiller technique et sportif sur les Hauts de France.
J’ai participé à deux Jeux Olympiques à Pékin et à Londres. J’ai également participé à de nombreux championnats du monde et ce depuis 1997.
Bien sûr que j’ai eu l’occasion de côtoyer Tony Estanguet. Mais nous ne courions pas dans les mêmes catégories puisque je disputais des courses en ligne et lui en slalom.
Maintenant, je pense qu’il est bien à la place qu’il occupe actuellement et qu’il fait avancer les choses.
La Picardie est une région dynamique. Avec la fusion, nous avons deux mondes du canoë qui sont différents mais qui cohabitent bien ensemble.
La Région compte cinq départements et tout le monde prend ses marques. Ici à Picquigny, nous venons assez souvent soit dans le but de compétitions mais aussi de formation.
Pour nous, les jeunes c’est une catégorie qui est importante. Ce samedi, nous avons organisé non pas une compétition mais un challenge. Le but du jeu est que les jeunes viennent se faire plaisir. Ce que nous mettons en place ne fait pas partie du modèle compétition.
Nous proposons d’abord des choses pour que, justement, les jeunes puissent s’amuser comme par exemple le jeu des épingles à linge. Chaque comité comprend huit jeunes encadrés par un adulte et qui ont chacun un nom comme les Blaireaux par exemple. »
Enfin, nous avons demandé s’il était inquiet quant à l’avenir de sa situation personnelle comme du reste celle de tous les CTS en France,
« Bien sur que nous sommes inquiets. On attend le rapport des personnes nommées par la Ministre des Sports. On sait que cela va bouger mais on ignore quelle tournure cela va prendre. Nous trouverons toujours un moyen d’exercer notre passion mais le vent ne nous est pas, en ce moment, favorable ».
Lionel Herbet
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