Pour la quatrième année de suite, les Écureuils d’Amiens échouent en quarts de finale, éliminés par les Alchimistes de Bourges (6-7). Une nouvelle élimination à ce stade de la compétition qui sonne la fin de la saison pour des Amiénois terriblement déçus.
Éliminés à trois reprises par Saint-Médard les saisons précédentes, les Amiénois ont cette année échoué face à Bourges, en deux manches. Existe-t-il vraiment une malédiction chez les Écureuils d’Amiens, incapables de passer ces fameux quarts de finale de play-offs ? « Je ne sais pas », répondait Renaud Crignier, quelques minutes après l’élimination de son équipe. « Ça fait aussi quatre ans qu’on est premier de la poule. Comme je dis aux joueurs, on ne va pas faire exprès de perdre pour ne pas être premier », se défend-il. « On est premier, on le mérite, on gagne nos matchs. Mais je pense aussi que Bourges a joué deux fois Aubagne, deux fois Saint-Médard, deux fois Garges. L’intensité n’est pas la même, le jeu n’est pas le même. »
De l’intensité, il y en avait à revendre sur le parquet de la Veillère. Dans l’obligation de gagner pour arracher un match d’appui, la rencontre avait pourtant bien débuté pour les Samariens avec deux buts inscrits par Roman Defrance et Mathis Goubet dans les quatre premières minutes de jeu. « Ça a été un chassé-croisé toute la rencontre, et à chaque fois on n’a pas réussi à tuer le match« , concède l’entraîneur-joueur amiénois. « En deuxième, on est menés 3-4, on arrive à reprendre l’avantage, mais on a encore deux ou trois occasions pour faire le break et on prend trois buts. » Les Alchimistes, plus tranchants dans la zone de vérité, ont eux réussi à prendre deux buts d’avance à un peu moins d’un quart d’heure du terme (5-7, 47’20). Et malgré la réalisation de Hugo Morien à 40 secondes du buzzer, les Écureuils s’inclinaient d’un but dans cette deuxième confrontation et étaient éliminés.
Une fin d’aventure en play-offs prématurée, ou du moins difficile à avaler pour Renaud Crignier : « On n’a pas ce petit truc avec nous qui fait que. On a tout donné, franchement on a tout donné. On n’a pas de regret, on est cuit. On est déçus et fatigués, et c’est dur, parce que l’équipe a bossé depuis deux mois comme il faut, plus que l’année dernière. On n’est pas récompensés. On va retourner au travail l’année prochaine. »
César Willot
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr
