Avec la réception de Laval, troisième, il y avait peu d’espoir avant la rencontre du côté de l’ESCLAMS. Un autre visage que celui des dernières semaines était attendu, ce qui a été entrevu mais seulement par séquence.
Si cette défaite semble logique, y a-t-il de la frustration tant vous avez semblé, par moments, être au niveau de cette équipe ?
On a eu des difficultés à contenir leurs intérieurs, surtout sur les deux premiers quart-temps, mais aussi Belkacem qu’on n’a pas réussi à limiter. On ne fait pas de stops et on n’a pas la main mise sur le tempo, on a du mal à relancer et à aller chercher ensemble des tirs évidents et ouverts. On a manqué de lucidité dans nos choix offensifs et on a eu énormément de difficulté défensivement. On ne peut pas gagner un match à la maison en prenant plus de 90 points.
Il y a eu ce retour en fin de match qui a fait entretenir l’espoir. Regrettez-vous que votre équipe soit autant dans la réaction ?
On a relancé un peu la partie, mais c’est pour beaucoup sur des exploits individuels, notamment de Nocara qui nous a permis d’avoir un peu d’espoir effectivement. Mais la réaction est trop tardive, on devait faire une série de stops, ce qu’on n’a pas su faire, et on prend ces trois points assassins qui nous tuent. On s’est battu jusqu’au bout. Ça ne suffit pas, mais les mecs n’ont pas triché. Malheureusement, on n’a pas toujours été lucide dans nos choix et on a manqué d’efficacité, notamment au rebond défensif, car on leur a laissé trop de secondes chances.
Il y a tout de même une réaction après la grosse contre-performance de la semaine dernière ?
On ne pouvait pas vraiment faire pire de toute façon. Perdre contre Touraine et n’ayant plus le goal-average face à eux nous a remis un peu de pression, mais on a toujours trois équipes derrière nous et il faut n’en laisser que deux. On est dans la dernière ligne droite, on sait qu’une victoire pourrait nous suffire, mais elle a du mal à venir, et plus les matchs avancent, plus on a de pression. Il ne faut pas oublier qu’on a joué contre le troisième, même si c’était à domicile. On doit penser à la suite avec Gravenchon que l’on va essayer d’embêter avec Rheuil à domicile, où on a un coup à jouer. Une chose est sûre, ce n’est pas fini et l’on ne doit rien lâcher pour finir le travail.
Aurélien Finet
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr (archive)