La halle des Sports aura vu défiler 104 athlètes pour ces championnats de France universitaires de force athlétique. Autant de compétiteurs qui ont établi la bagatelle de 28 nouveaux records de France sur cette édition. Un succès sportif, mais également au niveau de l’organisation.
Cette édition, organisée par la fédération française de sport universitaire (FFSU), a su convaincre son public. Preuve en est, ce n’étaient pas moins de 104 athlètes prévus sur ce week-end de compétition. Hélas entre les absences de dernière minute ainsi que les non-respects des catégories de poids, seulement 78 compétiteurs ont pu se présenter au public présent. Organisée par la FFSU, mais avec l’aide de la Ligue des Hauts-de-France de force athlétique qui a prêté le matériel ainsi que la gestion de l’arbitrage, Marc Albers, responsable au sein de la FFSU du site d’Amiens, ne cache en aucun cas l’importance de cet apport : « Sans eux, on n’aurait pas pu livrer le championnat comme ça. » Le déroulement de cet évènement satisfait le responsable : « Tout s’est bien passé dans les standards que l’on attend d’une compétition. On a eu des athlètes qui avaient fait les championnats du monde, qui ont été très agréablement surpris de la compétition. » Une des nouveautés, du point de vue de l’organisation était la mise en place d’accréditations, qui certes, ont demandé un travail colossal en amont, mais qui a énormément simplifié les vérifications le jour J : « Par contre, c’est vrai que pendant le championnat, c’était du bonheur. Tout le monde l’a remonté. Il n’y avait pas de monde qui ne devait pas être là au niveau des champions. »
Sans parler de pression, la mise en place de ce système a demandé pas mal de ressources, comme nous le confiait Erwan Dufrene, en service civique à la FFSU et responsable de l’organisation : « Après, c’est vrai qu’on a eu un petit peu pas la pression, mais voilà, il fallait les accréditations pour qu’on vérifie si tout le monde était là à temps, pour éviter qu’il y ait forcément des problèmes le jour J. Mais on va dire, il n’y a pas du tout eu d’accroc […] Il fallait que les choses soient faites correctement et à temps. » A ses côtés, se trouvait Nathan Morvan, également en service civique au sein de la FFSU mais responsable de la communication. Il ajoutait sûr de lui : « Et puis, le but du jeu, c’est que le jour J, il y ait le moins d’imprévus, même si, bon, il y a toujours des imprévus quand on fait de l’événementiel, mais pour l’instant, rien du tout. Et puis, bon, ce n’est pas prévu qu’il y ait de problèmes, vu qu’on a tout organisé parfaitement. » Bien évidemment, cela était dit sur le ton de la rigolade car le bon déroulement d’une compétition de cette envergure peut parfois s’apparenter au miracle. Les deux compères se félicitaient du travail réalisé et développaient sur l’aide que cela apportait aux nombreux bénévoles : « Ca permet aussi de pouvoir vérifier qui fait partie de quel secteur, quelle catégorie de poids, etc. Ça nous aide énormément dans l’organisation et pour éviter qu’il y ait des problèmes au niveau des zones. S’il y en a qui n’ont pas le droit d’accéder à certaines zones, on est clair là-dessus. C’est un bon ajout cette année. Ça nous a pris du temps, mais c’est vraiment bien. »
Heureusement, comme le disait Marc Albers, tout s’est bien déroulé et cela est du, en partie, à l’implication des nombreux jeunes présents. « C’est grâce aux jeunes qui étaient investis, les jeunes bénévoles de l’université qui se sont investis sur tous les rôles. C’est super positif et c’est à mettre en avant parce que le bénévolat, c’est de plus en plus dur. Mais là, ils ont fait le taf et ils ont été investis pour certains tout le week-end, que ce soit sur les rôles de spotter, des rôles d’arbitre ou des rôles de bénévole dans la gestion de l’événement. » Si la fédération française de sport universitaire avait des difficultés de visibilité voire même de connaissance auprès de certains élus, cela n’est plus le cas. De fait, « sur les deux championnats, on va avoir trois vice-présidents de la région. » Les personnes commencent à avoir la FFSU ainsi que la qualité de l’organisation de leurs évènements en tête. La fédération commence à faire son trou et nul doute que les étudiants continueront de faire la vivre.
Les records sont tombés
Pour cette édition, en plus du titre de champion de France, faire tomber un record était un objectif pour certains compétiteurs. Au total, ce ne sont pas moins de 28 nouveaux records de France réalisés sur ce week-end de compétition. Sachant que certains, à peine établis, étaient effacés dans la foulée par un autre compétiteur. Un véritable succès pour le responsable du site d’Amiens à la FFSU : « Pour le niveau, on a eu énormément de records de France. C’était assez dense, il y a des matchs qui se sont joués à la dernière barre. Là-dessus, c’est plutôt satisfaisant. »
Pour l’ensemble des résultats, cliquez ICI.













Cyprien Baude
Crédit photo : Louis Auvin – Gazettesports.fr