Ce samedi 15 février, le Longueau Amiens Métropole Volley-Ball dispute face à Tremblay le premier de ses trois derniers matchs de la phase régulière pouvant lui permettre de continuer d’espérer arracher une place inespérée pour les play-downs.
Trois matchs, trois finales. Le Longueau Amiens Métropole Volley-Ball n’a plus vraiment le droit à l’erreur sur cette fin de saison. Ses bons résultats du début d’année ont permis d’insuffler un élan d’espoir dans la conquête d’un maintien qui paraissait de plus en plus illusoire. La confiance a ainsi fait son retour au sein de l’effectif longacoissien et cela se voit en match, où les joueuses de Ion Dobre maîtrisent bien mieux le sujet dans les moments importants. Chose qui a été leur gros défaut sur la première moitié de la saison.
Ce samedi, le LAMVB s’attaque à Tremblay, une équipe classée en milieu de tableau et qui n’a plus rien à jouer, distancée par le trio de tête et largement à l’abri de la dernière place. Les Franciliennes n’ont rien à perdre ni à gagner, si ce n’est le match, tandis que les Samariennes n’ont d’autre choix que de l’emporter et d’espérer un faux pas de Saint-Chamond à Fonsegrives pour mettre la pression sur leur concurrent au maintien. Une pression que Ion Dobre ne souhaite pas transmettre à ses joueuses : « Tout le monde est conscient que les trois derniers matchs sont importants pour nous. Mais on va aborder ce match-là exactement comme les autres, avec l’envie de gagner. Il ne faut pas non plus que l’enjeu de ce match-là prenne le dessus.« D’autant que Tremblay semble être une formation à la portée de son équipe, qui s’était inclinée lors du match aller après avoir remporté le premier set et perdu la quatrième manche décisive sur le score de 31-29. Une rencontre à l’issue de laquelle le technicien franco-roumain était ressorti frustré.
Un effectif toujours aussi court à disposition de Ion Dobre
Son groupe n’étant pas très étoffé, en plus d’être amputé par la longue blessure d’Aminata Dia, Ion Dobre ne peut toujours pas compter sur Jasmine Adjabi dont la période d’indisponibilité est plus longue que prévu. L’ancienne joueuse de Quimper, blessée depuis fin novembre à la cheville, était censée revenir à la compétition trois semaines plus tard. « Il y avait un œdème osseux qui a eu du mal à se résorber, précise Ion Dobre. C’est une entorse qui a eu du mal à se guérir. » Dans l’impossibilité d’effectuer quelconque changement la semaine passée à Évreux, l’entraîneur du LAMVB ne va récupérer que Julie Devaux, qui n’a pas disputé les trois dernières rencontres suite aux bonnes performances de Minosoa Rabemiaritsoa au poste de libéro.
Face à une formation tremblaysienne homogène, mais disposant aussi de grosses individualités, comme l’attaquante ukrainienne Valentina Osypchuk ou la centrale cubaine Rosanna Giel-Ramos, qui seront toutes deux servies par l’inanticipable passeuse argentine Sabrina Germanier, le LAMVB devra parfaitement maîtriser le bloc et le secteur service-réception pour espérer l’emporter et s’accrocher à son rêve d’arracher les play-downs. « C’est à nous de les pousser à la faute, de développer notre jeu et de gérer notre match », conclut Ion Dobre.
Élite, 16e journée
Samedi 15 février, 20 h, Coliseum : LAMVB (10e, 5 pts) – Tremblay (5e, 19 pts)
César Willot
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazettesports.fr
