Il est l’une des trois recrues estivales des Green Falcons. Eliot Sallendre, jeune joueur belge de 19 ans, a rejoint Pont-de-Metz avec l’ambition de passer un nouveau cap et d’évoluer en division Elite.
Avec Hugo Bacquet et Aloys Marechau, il a débarqué en Picardie durant l’inter-saison. À seulement 19 ans, Eliot Sallendre a déjà beaucoup voyagé et a un CV bien rempli. Il a débuté le roller-hockey à sept ans, en même temps que la glace, chez lui, en Belgique. Finalement, il a opté pour le roller, un sport moins populaire de l’autre côté de la frontière. « C’est beaucoup moins développé qu’en France, il y a beaucoup moins d’équipes. C’est vraiment un championnat beaucoup plus petit qui commence plus tard, qui termine parfois plus tôt. Le niveau est bien moins haut qu’en France. C’est ce qui m’a donné envie de changer de pays. » Et avant de rejoindre l’équipe entraînée par Antoine Demaret, Eliot Sallendre avait rejoint Reims, autre équipe de Nationale 1, formation dans laquelle il a évolué pendant deux saisons.
Des ambitions mais un besoin d’adaptation
Le choix de rejoindre les Green Falcons cet été était assez naturel pour le défenseur messipontin malgré de nombreuses propositions de la part d’équipes Elites. « Je connais bien Jérémy Defossez, c’est lui qui m’a mis sur la voie des Green Falcons. J’ai rencontré l’équipe, ça s’est super bien passé, c’est un club très familial. J’ai fait le choix de faire une saison supplémentaire en N1 avec eux », explique-t-il. Eliot Sallendre veut y aller étape par étape en intégrant une formation de la même division mais qui joue davantage le haut de tableau que Reims, actuel dernier de la poule nord. Même s’il veut, plutôt à court terme, jouer au plus haut niveau, il n’exclut pas la possibilité de s’installer durablement chez les Greens en cas de promotion. « On vise toujours haut. L’objectif est de faire monter le club en Elite. Je pense que beaucoup de gens dans le club y croient. D’un point de vue personnel, l’objectif est de progresser, de jouer en Elite et d’aller le plus loin possible. »
Le nouveau joueur de Pont-de-Metz a changé ses habitudes en arrivant en Picardie. S’il faisait l’aller-retour entre Reims et la Belgique après chaque entraînement et chaque rencontre, il a décidé de s’organiser de sorte à améliorer ses performances. Il vit désormais à Amiens pour réduire ses temps de trajet, être assidu aux entraînements et avoir davantage de temps de repos. D’un point de vue sportif, difficile pour le moment de tirer un bilan. Le Belge n’a pas disputé la première rencontre de la saison face à Rouen, étant aux championnats du Monde avec sa sélection nationale (achevés à la 12e place sur 24 nations, ndlr), ni le lointain 16e de finale de Coupe de France à Strasbourg. « J’ai du mal à m’adapter, mais c’est un passage obligatoire quand on arrive dans une nouvelle équipe. Je continue de travailler pour que ça aille mieux » relativise Eliot Sallendre. « Le style de jeu est différent. À Reims, on jouait dans un carré assez bas, alors qu’ici, on joue en homme-à-homme » justifie-t-il. Mais pas de panique pour le Belge, il reste encore une demi-saison en championnat pour se fondre dans l’effectif et faire ses preuves en play-offs.
Simon Vasseur
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr & Instagram des Green Falcons