TENNIS DE TABLE – Une année de transition pour l’ASTT

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A l’occasion de cette période de fêtes, Vincent Buignet, président de l’ASTT, est revenu sur cette année 2024. L’ancien speaker qui s’est vu offrir une promotion est revenu sur la saison ainsi que les objectifs du club pour l’avenir.

Le changement de présidence est un des événements de l’année 2024. En effet, Denis Chatelain a pris du recul et a laissé Vincent Buignet, alors speaker, à la tête du club. Un changement qui intervient après dix années de service, une montée de N1 en Pro B, une demi-finale de Pro B et un maintien acquis aux play-downs. Défini comme « un des piliers du club » par V.Buignet, ce départ est un des tournants de l’année 2024 pour le club amiénois. La nouvelle tête de gondole avait trois objectifs pour le club :

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  • Garder une cohérence et une convivialité à l’ASTT
  • Le développement des jeunes
  • Le développement de l’équipe professionnelle
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A gauche, Vincent Buignet et à droite, Denis Chatelain.

Concernant le premier point, l’ASTT a vu une hausse de 60 licenciés. Désormais, 350 personnes ont une licence avec le club : « Le club vit vraiment très, très bien. En dehors, effectivement, de la Pro B, c’est un club qui est dynamique. […] On sent un engouement, aussi, auprès de la ville. C’est un club qui est très bien structuré, avec le comité, le vice-président et les bénévoles. » Comme V.Buignet le dit : « Si on a un club qui vit bien, forcément, on attire les gens et forcément, on a envie de venir au club. » Cela se voit, notamment, avec le nombre de sponsors. Un nombre que Denis Chatelain n’arrivait pas à augmenter, à son plus grand regret, mais désormais « plus de 25 partenaires privés sont rentrés dans le cursus et dans le projet de l’Amiens Sports Tennis de Table. » Par exemple, le partenariat avec le STAPS d’Amiens permet un échange de bons procédés. Les stapsiens sont des pratiquants du tennis de table et donc, lors des entraînements, « ils apportent de la technicité » tandis que dans ces séances, les étudiants récupèrent « une capacité à pouvoir encadrer petit comme grand. » Une hausse des partenaires qui « ne viennent pas que pour l’équipe pro. »

« On développe très, très fort pour les jeunes, […] car ce sont les jeunes qui font respirer un club. » Pour encadrer les jeunes, le président a fait venir des préparateurs mentaux : « Ils donnent des cours à nos jeunes pépites ainsi qu’aux enfants qui en ont besoin, pour qu’ils aient un épanouissement sportif, technique mais aussi mental. » Derrière cet axe de développement, se cache un espoir : « D’ici cinq ou dix ans, j’espère avoir un gamin qui pourrait être capable de jouer les premiers rôles dans l’équipe une. » En plus de cela, il souhaite « gagner des titres avec nos jeunes, c’est ce qui donne l’envie d’être président, c’est de voir des jeunes épanouis, qui s’éclatent. Cela concerne les gens qui sont au niveau National ou en Départemental 3, qui s’éclatent le dimanche matin à venir prendre du plaisir avec les copains et à jouer au tennis de table ! » L’objectif final de cette construction autour de la jeune génération est « l’écriture d’une histoire avec le club. »

Enfin, parlons de l’équipe pro, « la vitrine du club ». Au moment de cet entretien, l’ASTT n’avait pas encore remporté de matchs et possédait un bilan de zéro victoire pour sept défaites. « On vit une situation qui est compliquée avec ce début de saison, mais j’espère que d’ici cinq ans, on sera dans l’élite. […] Je veux donner du spectacle aux gens, à nos licenciés, aux Amiénois. Je veux qu’ils se disent : « Pu****, on est à Amiens, on a une équipe de Pro A et en plus, on a un club magnifique avec une ambiance incroyable ! » […]C’est frustrant pour moi de ne pas pouvoir aider l’équipe à obtenir sa première victoire, à se rassurer et à procurer du plaisir aux gens. » Cette frustration est surtout vis-à-vis de « tout le monde. Pour le club, pour les bénévoles qui se remarquent, pour les jeunes, pour les joueurs, pour nos coachs, pour la ville. »

Trois objectifs qui ne sont pas à « court terme », mais qui représentent bien les ambitions de l’ASTT. En plus de cela, le souhait de devenir « un club fédérateur » fait partie de la liste au Père Noël : « Aujourd’hui, on a besoin des petits clubs. Des petits clubs avec leurs bénévoles, qui font un travail formidable. L’ASTT a besoin de ces clubs-là pour vivre, pour créer des championnats, des événements. On a besoin d’être ensemble et je veux que l’Amiens Sport Tennis de Table soit un club fédérateur par rapport à ça dans sa convivialité et dans l’aide que l’on peut apporter ! »

Le plus beau et le pire souvenir 2024 avec l’ASTT

Commençons par le positif : « Mon plus beau souvenir avec l’ASTT ? De voir mes jeunes s’éclater ! Je veux qu’ils constatent qu’on a envie de changer les choses. […] Quand les jeunes viennent me dire bonjour, qu’ils voient qu’on travaille pour eux, ça me fait plaisir. Vraiment, c’est important pour moi. Le plaisir des autres, c’est important pour moi. » Maintenant, passons au négatif : « En tant que président, je n’ai pas encore connu la victoire et ça me fatigue un peu. » Un point négatif qui sera à oublier grâce à la victoire contre Saint-Denis et celle à domicile face à Fouras.

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Le président aura eu la chance de vivre cette victoire à domicile durant le dernier match de l’année civile

Une année sportive qui n’aurait pas été possible sans le soutien des différents acteurs du club et Vincent Buignet en est conscient : « Je veux vraiment remercier tous les gens du club, les licenciés, tous ceux qui participent à l’aventure Amiens Sport Tennis de Table. Ils sont essentiels et je les remercie. S’il n’y a pas tous ces gens-là, on ne fait pas du tout un club. On avance en groupe et heureusement que tous ces gens sont là. »

Cyprien Baude
Crédit photo : Théo Bégler et Léandre Leber – Gazettesports.fr (archives)

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