Ce samedi, le Longueau Amiens Métropole Volley-Ball a une nouvelle fois laissé passer sa chance face à Quint-Fonsegrives et s’inclinait au tie break après avoir mené deux sets à zéro. À la mi-saison, le LAMVB ne compte qu’un point.
Si près, si loin. Ce samedi, le Longueau Amiens Métropole Volley-Ball n’a, le temps de deux sets, jamais été aussi proche de remporter son premier match de la saison face à Quint-Fonsegrives. Deux manches durant lesquelles les Longacoissiennes ont déroulé leur jeu et c’est logiquement qu’elles menaient 2-0 après une heure de jeu. Mais comme trop souvent cette saison, la machine du LAMVB s’est ensuite enrayée alors que le club picard avait le match en main. « Les matchs se suivent et on fait les mêmes erreurs chaque fois », analyse Ion Dobre. Malgré le travail qu’on fait à l’entraînement et malgré les choses qu’on travaille, les joueuses se bloquent mentalement. Il y a un moment où elles se sont bloquées. Au troisième set, on mène 16-12 puis il y a un blocage. On a pris six points d’affilée alors qu’on doit plier et faire le break comme toute équipe qui se respecte. C’est quelque chose que je n’explique pas. Je n’ai jamais eu ça et je ne l’explique pas du tout. »
Malgré ce troisième set perdu, le technicien franco-roumain aurait bien aimé insuffler du sang frais et une nouvelle dynamique sur le terrain. Mais avec un effectif limité, et amputé de deux joueuses blessées avec Jasmine Adjabi et Aminata Dia, il n’en avait pas la possibilité. « Avec l’effectif qu’on a, on doit être à fond tout le temps. Dès qu’on baisse un peu de rythme, l’adversaire commence à jouer. On ne doit pas donner l’occasion à l’adversaire de se réveiller et de recommencer à jouer. On ne l’a pas fait. » Alors qu’elles menaient deux manches à zéro, les joueuses de Longueau-Amiens ont concédé les deux suivantes au profit de Quint-Fonsegrives et devaient disputer le tie-break. Et dans celui-ci, les Occitanes prenaient progressivement l’ascendant pour finalement l’emporter 12-15 et s’emparer de deux points, contre un pour le LAMVB, le premier de la saison. « Malgré tout le travail qu’on fait à l’entraînement, tout le travail qu’on voit, il y a un moment où elles se sont bloquées. Au troisième set, à 16-12, pour nous, on a pris 6 points d’affilée. On va dire qu’on a débloqué les compteurs, on va prendre ce qu’il y a à prendre », concédait Ion Dobre.
Longueau-Amiens toujours dernier à la mi-saison
À la mi-saison, soit après neuf journées, le Longueau Amiens Métropole Volley-Ball compte un petit point. Ion Dobre comptait sur ces deux derniers matchs à domicile de la phase aller pour se rassurer et tenter de quitter cette dernière place occupée depuis trop longtemps. À l’arrivée, il n’y a eu qu’un point sur six possibles de glané. À l’heure de faire le bilan de cette première partie de saison, l’entraîneur longacoissien ne faisait pas la fine bouche : « Ça va être très difficile de s’en sortir cette année, mais j’espère qu’on y arrivera. Il nous manque quelque chose dans l’équipe qui n’a jamais pris depuis le début. Le quelque chose, c’est peut-être un leader sur le terrain. » Presque déjà tourné vers le prochain match dans deux semaines à Orléans, Ion Dobre espère toujours un réveil de son équipe pour tenter de se sauver.
Ce déclic, le président du LAMVB pensait l’avoir enfin vu samedi soir face à Quint-Fonsegrives, alors que ses joueuses étaient sur le chemin de leur premier succès avec deux manches à rien. Mais elles sont retombées dans leur travers, au grand regret de leur président. « Évidemment qu’on ne s’attendait pas à avoir un point à la fin des matchs de la phase aller. Après, vous voyez le match, ça ne se joue à rien, ça se joue toujours à rien et ça joue toujours contre nous. C’est tout. Comme son entraîneur, il tentait de garder un certain optimisme : Ce serait grave de dire qu’il n’y a plus rien à espérer. On va se battre avec les armes qu’on a, en espérant qu’elles deviennent un peu plus aiguisées. »
César Willot
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