OMNISPORTS : Une deuxième édition de Samaram’ réussie

samaram 2024 canoe kayak paddle kevin devigne gazettesports 12
Ⓒ Gazette Sports
Publicité des articles du site GazetteSports

Deux ans après le premier événement, le Comité départemental de canoë-kayak de la Somme organisait une nouvelle édition de Samaram’. Différentes embarcations ont vogué le long de la Somme de Lamotte-Brebière au parc Saint-Pierre d’Amiens, ce dimanche.

Certains sont partis sous la pluie, d’autres ont été épargnés. Les Canoë, Kayak, Pirogue, Sup, V6, C9, Dragon Boat des quelques 300 participants se sont élancés à partir de 11 h, ce dimanche. Quentin Bocket, membre de Chès Barboteux d’Amiens, en faisait partie. Au départ kayakiste, il s’est tourné vers le paddle loisir il y a quelques années. « Je préfère être debout parce que je suis un peu moins mouillé » justifie t-il, amusé. Vainqueur de la course lors de la première édition de la Samaram’, il y a deux ans, Quentin Bocket a réitéré la performance cette année. Pourtant, « je ne me prépare pas spécialement parce que je le fais en tranquille, dit-il. Mais j’ai voulu faire un effort quand même, je voulais faire moins d’une heure, l’équivalent d’il y a deux ans » précise le pagayeur.

publicite cit dessaint 2 gazette sports
samaram 2024 canoe kayak paddle kevin devigne gazettesports

Un effort qui a dû se faire, en partie, sous la pluie et sous une légère brise. « Le vent, c’était juste ce qu’il faut pour rafraîchir le visage », a affirmé Quentin Bocket en rigolant. En revanche, la pluie a un certain impact. Pas sur la planche puisque des petits trous s’y trouvent pour l’évacuer, mais en dessous. « Les algues, il y en a partout dans le canal, j’ai dû m’arrêter cinq fois pour les enlever, car elles restent coincées dans l’aileron qui est sous la planche, explique l’ancien kayakiste. D’ailleurs, l’effort entre les deux disciplines est radicalement différent. Au paddle, « il faut une bonne ceinture abdominale, car ça reste une embarcation assez fine et, au niveau des épaules et des bras, le mouvement est différent. En kayak, on est plus en rotation des épaules en haut, alors que là, il faut se pencher complètement le dos et aller chercher loin devant » différencie le pratiquant.

Organiser moins pour organiser mieux

Pour cette deuxième édition de la Samaram’, les membres du Comité départemental de canoë-kayak de la Somme ont dû préparer l’événement en avance, mais moins que lors de la première. « Pour cette année, on a commencé en décembre 2023 en sachant qu’on avait une expérience avant, on a repris les anciens dossiers », précise Johann Beldame, membre de l’organisation sur la partie technique. Les randonneurs partaient en premier, à 11h, les gros bateaux à 11 h 15 et les élites à 11 h 30. Une stratégie minutieusement réfléchie. « Les élites doublent les gros bateaux et les monoplaces de randonneurs pour que ça fasse du monde à l’arrivée. En même temps, ça fait une belle carte postale pour l’arrivée sur Amiens » explique Johann Beldame.

samaram 2024 canoe kayak paddle kevin devigne gazettesports 17

Les élites concourent en stand-up paddle. Ils s’appellent élites, car leur course rapporte des points qui comptent dans le classement fédéral de surf. « Il faut faire un certain nombre de courses et ça fait un certain nombre de points pour participer à d’autres courses au statut plus élevé », décrypte l’organisateur. Et si la météo instable n’a pas incité les personnes à s’inscrire, elles ne sont que 50 de moins par rapport à il y a deux ans, alors que la météo était moins clémente et que la journée du Patrimoine battait son plein. La date n’était pas vraiment propice pour Johann Beldame. « On aime bien faire ça au mois d’octobre, prendre le temps. Dans les clubs, on est encore occupé avec la rentrée scolaire. Là, c’est très tôt« . S’il souhaite organiser « avec plaisir » la troisième édition, ce sera dans deux ans et ce, pour diverses raisons. « Au niveau financier, on ne peut pas être soutenu tous les ans. Et c’est un bon rythme pour les bénévoles et les employés. Il ne faut pas les essouffler, on a besoin de monde. Là, on a une centaine de bénévoles qui sont sur place en plus des partenaires ». Rendez-vous donc, à l’automne 2026, pour la Samaram’, épisode 3.

Simon Vasseur
Crédits photos : Kevin Devigne – Gazettesports.fr