Battues sèchement par les Comètes d’Orléans au Coliseum, les joueuses du LAMVB ont débuté leur saison par une défaite, preuve que la saison ne sera vraiment pas facile.
Pour Ion Dobre, il n’est jamais facile de débuter la saison à domicile, devant son public. La rencontre de samedi face aux Comètes d’Orléans (0-3) n’a pas dérogé à la règle. « Même si j’avais demandé aux joueuses d’éliminer la pression du premier match, elle n’a pas été évacuée. On l’a vu sur le terrain, elle était présente », indique le technicien. Largement dominées sur les deux premiers sets, les joueuses du LAMVB ont réussi à tenir la dragée dans la troisième manche. Laquelle était la plus accrochée malgré l’écart à l’issue de celle-ci (17-25).
Cette première dans cette nouvelle formule rappelle combien cette saison sera difficile pour les Longacoissiennes. « Ce sera une saison compliquée pour tout le monde. Vous voyez à quoi ressemble une équipe qui joue le haut du tableau pour accéder à la Pro A, sourit Ion Dobre. On risque de voir encore des matchs comme ça parce qu’on a construit cette équipe pour jouer le maintien. La seule chose qu’il faut faire, c’est de rester concentré sur notre objectif et de bien gérer les défaites, les évacuer et penser au prochain match. » Sa capitaine et libéro Julie Devaux, qui est restée au club, comme deux de ses coéquipières, ne s’inquiète pas de ce revers inaugural. Au contraire, elle place beaucoup d’espoir dans cette équipe qui s’est formée tardivement et dont c’était aussi le premier match avec un effectif au complet.
Même dans la défaite on apprend quelque chose
Ion Dobre, entraîneur du LAMVB
Les motifs d’espoir se trouvaient notamment dans le troisième et dernier set de la rencontre. « On démarre difficilement, puis on arrive à revenir à leur hauteur et même à les accrocher jusqu’à la mi-set, donc c’est positif. Mais, on a une équipe qui est jeune, avec des filles qui veulent progresser. Il va falloir que ça se mette en place petit à petit, on a repris tard et certaines filles n’ont pas forcément joué à leur poste, il faut qu’elles s’adaptent. La défaite fait mal, mais Orléans était en place. » Comme Julie Devaux, Ion Dobre ne s’alarme pas après ce premier revers : « On a fait de bonnes choses sur le terrain. Dans la rivalité, on a parfois bien joué. Je ne suis pas inquiet parce que je sais où je vais. On ne se précipite pas dans le travail, on reste concentré sur l’objectif. Vous savez, je pense qu’on ne perd jamais. Même dans la défaite, on apprend quelque chose. On a appris quelque chose face à Orléans. À nous de garder les bonnes et de gommer les mauvaises. »
César Willot
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazettesports.fr