Ce vendredi, quatre bases nautiques proches d’Amiens ont été visitées par des représentants de la Commission départementale des Espaces, Sites et Itinéraires.
Excellente idée que celle de la Commission départementale des Espaces, Sites et Itinéraires qui, ce vendredi, est allée rendre visite aux acteurs des bases nautiques proches d’Amiens. Le rendez-vous avait été donné à la base nautique de Picquigny et nous y avons retrouvé notamment Margaux Delétré et Pascal Bohin, vice-présidents du Conseil départemental et les responsables des bases concernées. Le sujet à l’ordre du jour était simple : chacun des quatre responsables (sur les dix qui existent dans la Somme), des bases invitées présentait son club. Il s’avère que les clubs n’ont pas tous la même vocation et que par exemple celui de Vieille Somme Picquigny est différent par exemple de celui de Loeuilly et même Saint-Sauveur.
Entrent en ligne de compte l’environnement, les installations etc.. et de ce côté, Picquigny semble mieux loti même si le temps ne fait pas l’affaire puisque des arbres menacent de tomber et que les berges se dégradent un peu plus chaque année. Johann Beldame a brossé un tableau tout de même optimiste puisque le club de Picquigny compte 74 licenciés et occupe la 39e place au niveau national pour le slalom, la discipline de prédilection depuis toujours. Mais il dépend de trois structures différentes.
Les locaux qui sont récents (2016) sont à la hauteur des grandes compétitions mais il manque dans le village un hébergement digne de ce nom comme a souligné Johann Beldame : « Picquigny offre le meilleur bassin en eau naturelle de tout le Nord de la France. »
En ce qui concerne les travaux qui devraient être réalisés, Margaux Delétré a précisé « qu’il manque quelqu’un pour mener à son terme ce projet d’envergure, un pilote, quelqu’un qui va s’emparer du dossier, quelqu’un qui sera le porteur du projet. » Mais la question suit : ce quelqu’un existe-t-il en ce moment ?
Saint Sauveur : l’UFOLEP aux commandes
Ce fut ensuite Stéphane Lecossois qui a présenté la base de Saint-Sauveur qui est la propriété de la commune de Saint Sauveur et qui ne comporte pas de club. C’est l’UFOLEP qui règne dans ce secteur où on accueille surtout des groupes. La qualité de l’eau est bonne mais il est interdit de se baigner. Stéphane Lecossois a aussi évoqué les problèmes d’insécurité, le désir de développer la voile, la location de vélos etc. Et de rappeler que l’entente était bonne entre la commune de Saint Sauveur et l’UFOLEP .
Le club de Rivery est ouvert toute l’année et proche des Hortillonnages soit un avantage mais aussi un inconvénient. L’objectif du club est de le maintenir au niveau actuel avec 80 licenciés même si le manque d’espace est un frein à l’apprentissage des jeunes. Il appartenait au club de Loeuilly par la voix de Romain Bove de donner de bonnes nouvelles avec cette médaille obtenue l’an dernier au championnat de France de Nat.2 en kayak-polo. A Loeuilly, on ne manque pas de place et c’est évidemment que du bonheur pour les adeptes de la promenade. Les activités sont nombreuses ce qui amène cette remarque de Romain Bove : » A Loeuilly, nous privilégions le côté associatif mais il est évident qu’il y a un juste équilibre à trouver. »
Ainsi ce vendredi quatre bases près d’Amiens ont été visitées par les élus mais aussi des responsables de comités appartenant à la CDESI comme Hubert Dessaint le président du comité départemental de vol libre.
Lionel Herbet
Crédit photo : Lionel Herbet – Gazettesports.fr