HISTOIRE : Le CDOS va bientôt fêter ses 40 ans (1/2)

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A l’occasion du 40ème anniversaire du CDOS de la Somme qui approche, Lionel Herbet retrace l’histoire de l’entité de ses débuts à aujourd’hui, dont voici la première partie.

La naissance du Comité départemental olympique et sportif (CDOS) a sensiblement coïncidé avec les Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984. Même si officiellement, il a été déclaré au Journal Officiel d’Abbeville le 27 septembre 1983. A cette époque, il faut le reconnaître, peu de dirigeants dans le monde sportif croyaient en l’avenir de ce mouvement censé rassembler les différents comités départementaux, appartenant au mouvement olympique ou non et nous pensons aux sports régionaux.

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Il semble que l’idée fut impulsée par le président du CROS, Jules Van Cranengst, grand dirigeant dans le monde du judo. Ce dernier était dans l’Aisne mais il avait l’ambition de faire de la Picardie une grande région. Son idée devait convaincre dans notre département deux hommes : Roland Duport, qui fut président du comité de la Somme de handball et CTR, et Julien Burnay qui a oeuvré dans plusieurs disciplines notamment les sports de glace et fut même président du club de l’Amiens SC football.

Roland Duport est revenu sur ces débuts en 1984 et la naissance du comité départemental olympique et sportif de la Somme : « A vrai dire, je ne me souviens plus très bien des circonstances qui ont amené Julien Burnay et moi à nous impliquer dans la création du CDOS. J’étais à cette époque président du comité de la Somme de handball et j’étais donc avec Julien Burnay. Avec le soutien de Jules Van Craenengst, nous avons informé les comités départementaux  de notre projet afin d’obtenir leur soutien. Nous avons ensuite mené les démarches, rédigé les statuts et organisé une première réunion à Roye qui était à l’époque le siège du CROS de Picardie et nous avons officiellement créé le CDOS. Je me souviens des noms des premiers collègues: Christian Roggemans, Leconte, Claude Hatté etc. Julien Burnay ne souhaitait pas être président et j’ai donc été élu avec M. Leconte secrétaire et M. Roggemans trésorier. Les débuts furent difficiles. La DDJS (Direction départementale jeunesse et sports) a suivi le parcours de la création sans prendre un rôle actif. Quant aux comités départementaux, ils ne voyaient pas l’utilité d’un CDOS. Qu’est-ce que cela pouvait leur apporter ? Quelques semaines plus tard, devait se dérouler à Amiens une grande fête du Sport et le CDOS avait un stand. Nous n’avions rien à offrir aux visiteurs mais c’était une façon de nous imposer et de dire que nous existions« .

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Brigitte Vandevelde ici à droite succédait à Roland Duport à la tête du CDOS. Aujourd’hui, elle continue d’agir pour le mouvement sportif au sein de Profession Sport et Loisirs 80.

Roland Duport ne devait pas rester longtemps président car il n’avait pas le soutien de la DDJS qui était son employeur. C’est M. Leconte qui devait le remplacer après un court intérim de M. Roggemans. Malheureusement, M. Leconte décédait au cours de son mandat et laissait la place à Brigitte Vandevelde qui avait occupé des postes dans le monde de l’athlétisme, de l’haltérophilie et elle est toujours en place dans Profession Sport et Loisirs 80. Mais ce dont Brigitte Vandevelde est la plus fière, c’est qu’elle soit devenue l’amie du président du Comité National Olympique et Sportif, Nelson Paillou.

27 février 1997 : Le grand départ de Marcel Glavieux

Marcel Glavieux à l’occasion des voeux du CDOS en 2016

Le 27 février 1997, Brigitte Vandevelde décide de laisser sa place de présidente du CDOS. Tout naturellement, Marcel Glavieux qui depuis cinq ans est à la tête du comité de la Somme de football, prend la succession. Dans la lettre d’information du CROS de Picardie, en septembre de la même année, le nouveau président remercie évidemment Brigitte Vandevelde qui, pour autant n’abandonne pas son action dans le mouvement sportif. Cette lettre est en réalité la première du CROS de Picardie présidé par François de Massary et qui vient de connaitre de grandes satisfactions aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996.

Marcel Glavieux s’explique ainsi: « Nul ne peut ignorer aujourd’hui que le mouvement sportif est une composante importante de la vie économique et sociale et que nous ne pouvons négliger. Il est aussi représentatif des sports olympiques et scolaires. L’un de mes premiers objectifs sera de défendre l’esprit olympique avec une équipe soudée et responsable tout en développant les activités sportives avec le souci de toujours faire mieux ». Marcel Glavieux poursuit en indiquant « qu’il va travailler avec son équipe sur la formation des dirigeants bénévoles qui sont de plus en plus confrontés aux réglementations administratives, fiscales et sociales ».

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Lionel HERBET
Crédit photo : Léandre Leber – Gazette Sports / Lionel Herbet

Publié par Lionel Herbet

Journaliste historique du sport Picard et Amiénois. Lionel est la mémoire des plus grands exploits sportifs de la région.