Les Gothiques se sont donnés les moyens de croire aux play-offs en prenant six points la semaine passée. Ne reste qu’à confirmer dans une semaine à trois matchs : avec une double confrontation contre Angers (ce soir et dimanche 26 février) et la réception de Mulhouse (vendredi 24 février), adversaire direct pour le Top 8.
Les deux succès contre Anglet et Bordeaux, acquis sur le score de 4 buts à 1, ont redonné le sourire dans les travées du Coliseum. Surtout au président d’Amiens Jean-Luc Mention, dithyrambique à l’issue de la victoire contre les Girondins : « l’année prochaine on va tout casser ! » a-t-il lâché. Avant de se projeter, il reste d’abord une saison à terminer et une place en play-offs à assurer. Un vent d’espoir souffle en Picardie, il faut maintenant conclure pour ne pas connaître une déception supplémentaire, dans une saison qui en compte déjà trop.
Le calendrier n’est pas simple. Amiens se rend chez le troisième du championnat, Angers. Une formation contre laquelle les Gothiques n’ont gagné qu’une seule fois depuis 2019. C’était en octobre 2022, et à ce moment-là, Mario Richer était encore sur le banc des Ducs. Depuis, il a changé de camp et son compatriote Jason O’Leary lui a succédé. Ce sera la première fois que les deux entraîneurs croiseront le fer puisque la rencontre prévue le 13 janvier, en pleine finale de Conti Cup pour Angers, avait été reportée au dimanche 26 février. Il y aura donc deux chocs en cinq jours.
On est comme un chien fou qui court après sa queue
Mario Richer, entraîneur des Gothiques d’Amiens
Le technicien amiénois connaît bien le vestiaire adverse, mais ne pense pas en tirer un avantage. « Qu’on connaisse Rouen ou Grenoble, quand tu arrives sur la patinoire ça ne change rien, là c’est pareil, au niveau du talent c’est incomparable avec nous. » Les forfaits de Buysse, Bault, Baazzi et Lopachuk côté amiénois renforcent cette impression de déséquilibre entre les forces en présence. D’autant que le coach ne considère pas que la rencontre disputée par Angers dimanche contre Mulhouse (victoire 6-1) peut jouer en sa faveur, bien au contraire, « quand tu joues toutes les 48h, c’est parfait, c’est le meilleur rythme que l’on peut avoir ».
Alors que reste-t-il à Amiens pour faire pencher la balance en sa faveur ? Peut-être cette fameuse « rage de vaincre », érigée en slogan depuis le changement de présidence. En tout cas, la métaphore utilisée par Mario Richer pour décrire l’état d’esprit de son groupe s’en rapproche : « on est comme un chien fou qui court après sa queue, donc il faut gagner. Il faut amasser le plus de points possibles, peu importe la manière ».
Mardi 21 février – 20h30 :
Ligue Magnus – J41
Angers (3ème, 83 pts) – Amiens (9ème, 49 pts)
Julien Benesteau
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazettesports.fr
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