ROLLER-HOCKEY : Les Écureuils battus par Paris dans le choc au sommet

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Les Écureuils s’inclinent aux tirs au but face aux Corsaires de Paris (4-5, T.A.B) dans un duel de haut tableau, pour la 6ème journée de Nationale 1.

Les Écureuils, qui restaient sur trois victoires de rang, avaient pour objectif de remporter ce choc du haut de tableau face aux Corsaires de Paris, 2èmes à égalité de points avant le match. L’entame montre immédiatement que la rencontre va être intense mais équilibrée, au point d’être indécise. Les deux équipes se procurent bon nombre d’opportunités pour ouvrir le score mais tombent à plusieurs reprises sur deux très bons gardiens, l’Amiénois Hugo Caron et le Parisien Adrien Proteau.

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Il faut attendre le quart d’heure de jeu pour voir le premier céder, les Parisiens trouvant la faille, en contre, par l’intermédiaire de Maxime Termini qui, après une offensive amiénoise, se retrouve seul face à Hugo Caron et l’ajuste parfaitement (0-1, 15’02). Les Corsaires font le break quelques instants plus tard, Maxime Héraut servant parfaitement son coéquipier Bruno Palma Conceicao qui, d’un tir croisé, trouve le chemin des filets (0-2, 16’40).

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Les Amiénois sont menés de deux buts, ce n’est que de courte durée puisque Renaud Crignier réduit le score dans la foulée (1-2, 17’24). Le match semble enfin lancé avec 3 buts en moins de trois minutes. Cela se confirme deux minutes plus tard, les Corsaires reprennent une avance de deux buts avec le doublé de Bruno Palma Conceicao (1-3, 19’16).

Deuxième réaction immédiate des Amiénois avec Renaud Crignier, qui inscrit également son deuxième but (2-3, 20’46). Les Parisiens repartent à l’attaque juste avant la pause pour tenter de creuser l’écart. Sur la énième offensive des Franciliens, Hugo Caron se montre à nouveau décisif (23’33) et permet aux Écureuils de n’avoir qu’un but de retard à la mi-temps (2-3, 25′). Même si « en première période on a eu beaucoup plus d’occasions franches qu’eux, ils ont joué en contre, on le sait, c’est leur jeu » réagit Renaud Crignier.

Au retour des vestiaires, les Écureuils ne traînent pas pour égaliser, Antonin Lecuelle servant idéalement son partenaire Renaud Crignier, laissé seul au second poteau par la défense parisienne pour ajuster le gardien adverse Adrien Proteau (3-3, 25’59). Le match repart ensuite sur les bases du premier quart d’heure, à savoir beaucoup d’occasions mais des cages qui restent bien gardées par les portiers. A la demi-heure de jeu, Jeremy Hard profite d’une erreur de la défense parisienne, qui laisse le palet seul aux abords de son but, pour tromper le gardien des Corsaires, permettant aux Écureuils de prendre l’avantage (4-3, 32’16). Amiens n’est pas loin de prendre deux buts d’avance, Anthony Josse servant Théo Ansel qui bute encore une fois sur Adrien Proteau (33’20).

Une défaite au bout du suspens

Dans ce match où les équipes ont été plutôt disciplinées, « on n’a pas su exploiter notre point fort qui est la supériorité numérique. Il n’y a pas eu trop de fautes, les arbitres ont laissé jouer » explique Renaud Crignier. Les Parisiens vont ensuite égaliser grâce au but d’Aleksis Magne (4-4, 40’20). Les deux équipes se procurent encore de belles occasions mais les défenses et les gardiens s’illustrent encore. Et les esprits s’échauffent en toute fin de rencontre après un choc entre un Parisien et Hugo Caron, qui en perd même son casque, Sacha Fouré et Maxime Termini écopant tout les deux d’une pénalité (49’20).

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Les deux équipes ne se départagent pas durant le temps réglementaire, elles doivent donc en passer par les prolongations, chacune avec un joueur en moins. Elles débutent timidement et ces cinq minutes ne permettent pas non plus de désigner un vainqueur. Le sort du match se joue donc aux tirs au but, une séance qui tourne rapidement en faveur des Corsaires de Paris, Mathieu Bertin transformant sa tentative tandis qu’Anthony Josse bute sur Adrien Proteau (0-1). Thomas Jouham marque le deuxième tir parisien et permet à son équipe de faire le break avant que Jeremy Hard ne manque son tir et offre la victoire aux Franciliens au terme d’un match très disputé.

Même si on a mis beaucoup d’intensité dans le jeu, on a manqué un peu de réalisme

Renaud Crignier

« On savait avant le match que ça allait être serré, dur et que ça allait se jouer à pas grand chose… La preuve, ça s’est terminé aux penaltys » détaille Renaud Crignier. Le coach amiénois ajoutant « ne pas se satisfaire d’une défaite, mais il y a de très bonnes choses à garder, c’est plaisant de jouer des matchs comme ça. » L’entraîneur-joueur des Écureuils note aussi que « prendre un point, c’est bien, au moins on reste au contact. C’était important qu’ils ne prennent pas trois points d’avance. Mathématiquement, même si on perd chez nous, on reste sur notre lancée de 5 matchs avec des points. »

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Renaud Crignier satisfait par ailleurs de la solidité défensive retrouvée : « après nos deux premières défaites, on a changé des choses dont notre système de jeu défensif, depuis on n’a pris que 10 buts en quatre matchs, alors qu’on en avait pris 17 en deux matchs, il faut qu’on continue ainsi. » Le match aurait pu basculer d’un côté ou de l’autre et il aura « manqué un peu plus de niaque et de réussite pour essayer de prendre deux buts d’avance, ce qui aurait pu être fatal pour eux » selon Renaud Crignier, après ce très bon match des deux équipes. « On aimerait en jouer des comme ça tous les week-ends, c’est sûr, c’est plus intéressant en termes de jeu, d’intensité. »

6ème journée, Nationale 1
Amiens – Paris : 4-5 (2-3) 0-1 TAB
Buts Amiens : R. Crignier (17’24, 20’46, 25’59), J. Hard (32’16)

Amiens : Caron, Thibaron – Fouré, R. Crignier, Josse, Poussart, Morien, A. Lecuelle, C. Crignier, Guyart, Ansel, Bette, A. Hard, Lebret, J. Hard, Bacquet.

César Willot
Crédit photo : David Waquet – Gazette Sports