Après un court passage en Anjou, l’attaquant canadien, de retour au Coliseum, évoque sa décision de rechausser les patins.
Re-bienvenue Joey, ça fait quoi de retrouver cette patinoire ?
C’est un peu normal, parce que j’ai vécu ça 6 ans donc je ne suis pas parti suffisamment longtemps pour que ça puisse réellement me manquer.
Qu’est-ce qui t’a motivé à rechausser les patins ?
J’étais parti à l’école pour devenir enseignant et c’était à Vancouver. Moi je viens d’Ottawa, à 40h de route de là-bas. J’étais avec ma femme et ma fille. C’était un peu compliqué quand tu es dans une ville où tu ne connais personne. On a donc décidé de revenir en France.
Est-ce que le hockey te manquait aussi ?
Oui, le hockey me manquait ! On surveillait un peu le timing avec ma femme puis Mario m’a appelé. On sait qu’au hockey, si tu arrêtes de jouer trop longtemps, tu peux perdre ton niveau.
Tu es revenu pour jouer la Continental Cup avec Angers, de quoi te remettre dans le bain…
Oui, avec les autres matchs j’ai dû faire 6 matchs en 9 jours. C’était un peu mon training camp. C’était une bonne façon de se remettre dedans.
Ce passage à Angers c’est aussi 5 buts en 6 matchs…
Oui ça donne un peu de confiance, j’étais sûrement placé au bon endroit au bon moment. C’était une très bonne équipe avec beaucoup de temps en zone offensive, ça donnait beaucoup de chances.
Kevin Devigne
Crédit photo : Kevin Devigne – gazettesports.fr