Ce samedi, le comité départemental handisport de la Somme organisait la 3ème édition de son Open.
Une centaine de personnes s’est rendue aux gymnases de l’UFR STAPS, à Amiens pour s’essayer aux différentes pratiques handisport proposées par les clubs affiliés au comité. « Ce type de journée représente un moment de partage, qui permet de faire découvrir le handisport aux personnes valides et de leur faire comprendre qu’il n’y a pas de différence entre le handisport et le sport valide. Et que les personnes atteintes de handicap sont, elles aussi, capables de pratiquer un sport » confie Romain Joly, joueur de basket fauteuil depuis une dizaine d’années.
Les visiteurs et participants ont pu retrouver sur place plusieurs ateliers, leur permettant de pratiquer différentes activités para-sportives comme le jujitsu, le basket fauteuil, le hand fauteuil, les sports de raquette ou le tir à l’arc, entre autres… Ils ont également pu profiter d’un service de restauration, de la présence d’un médecin effectuant gratuitement des certificats médicaux pour ceux qui souhaitaient s’inscrire dans un club, de l’association APF France Handicap, d’un réflexologue, ainsi que d’un atelier leur permettant de découvrir le matériel para-médical utilisé dans le handisport. La rameuse amiénoise Érika Sauzeau était présente pour une séance de dédicaces, elle encourage les personnes atteintes de handicap à « pousser les portes d’un club afin de découvrir de multiples activités, pour savoir lesquelles pourraient leur correspondre. » Et elle indique que « pour chacun dans la vie quotidienne, le fait de voir des personnes atteintes de handicap se dépenser et pratiquer un sport peut être une source d’inspiration. »
En plus d’être l’occasion pour beaucoup de découvrir le handisport et ses pratiques, cette journée était une belle leçon de courage et d’espoir pour sensibiliser. « Les personnes atteintes de handicap peuvent aujourd’hui se rendre compte qu’elles ne sont pas isolées du reste de la société, elles restent des personnes à part entière, capables, au même titre que toute personne valide, de se dépenser dans la pratique sportive. Il ne doit pas y avoir le moindre sentiment d’inutilité ou d’infériorité » revendique Joseph Mbongo, président du comité départemental handisport de la Somme.
Maxime Vauchel
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazette Sports