Le coach de Maëlly Dalmat (Amiens UC) estime que, malgré une performance pas au rendez-vous ce mardi en qualifications de la longueur, il n’y a pas lieu de tout jeter dans cette expérience aux championnats d’Europe.
Il a fallu le chercher un peu partout aux alentours de l’Olympiastadion de Munich pour, finalement, avec un confrère du journal L’Union, le trouver dans un endroit pas du tout prévu pour les interviews. Qu’à cela ne tienne, Jorice Bassola nous a livré son sentiment après la contre-performance de Maëlly Dalmat. Sans se cacher, mais sans catastrophisme :
« Aujourd’hui, on pleure, mais on a les armes. Maintenant, il faut bosser sur certains points. Notamment la foule. Même si on fait des championnats jeune, la foule n’est pas la même, ce n’est pas la même intensité. Maëlly a montré de bonnes choses. Il ne faut pas repartir défaitistes d’ici, on sait sur quoi bosser. On va rentrer, on va bosser comme d’habitude. On n’aime pas se déplacer pour rien donc on va revenir avec les dents encore plus longues sur d’autres championnats. Il y a des anciens qui sont là et qui ont l’habitude, comme Yanis (David, ndlr), qui ont permis d’appréhender ce concours pendant toute la semaine. Les encadrants aussi ont permis de bien gérer le tout. Maintenant, on a les doigts de pieds dans le monde des grands, on veut y mettre un pied. »
On en a également profité pour évoquer sa situation personnelle, lui qui était tout autant novice que son athlète dans cet environnement :
« Je le vis plutôt bien, je suis fier. Et en même temps frustré, on aimerait toujours montrer de meilleures choses. Je sais sur quoi orienter le reste de la saison, parce qu’elle n’est pas terminée. On va faire le boulot, mettre en place la prépa et continuer à soutenir l’équipe de France pendant ce championnat. J’apprends tous les jours, je ne suis qu’un petit entraîneur, mes athlètes me font grandir. Ces championnats, c’est complètement autre chose, c’est une autre dimension, une autre gestion, une autre appréhension, j’apprends à les gérer, mais je suis bien accompagné par Sébastien (Homo, référent national sauts, ndlr) et Pierre-Charles (Peuf, coach sauts de l’équipe de France, ndlr), donc il n’y a pas de soucis. »
De notre envoyé spécial à Munich, Morgan Chaumier
Crédit photo : Morgan Chaumier – Gazette Sports