Le coach du RC Amiens jette pour nous un regard sur l’année 2021.
Quel bilan faites vous de cette année civile 2021 ?
On a longtemps été coupé et le plus dur, avant de commencer cette saison, c’était de ne perdre personne, de garder tout le monde sous la main, qu’ils puissent venir s’entraîner. Ensuite, en juin, on a commencé à faire des matchs amicaux et à travailler sur le recrutement. Ça nous a permis de faire cela assez tôt, d’intégrer les nouveaux, y compris dès le mois de mai. On a gagné du temps.
Sur la saison qu’on a reprise, l’équipe a pas mal changé par rapport à l’année dernière avec des garçons qui nous ont rejoint et ont apporté une plus-value en plus des joueurs déjà là, parce qu’on n’a perdu personne.
Quel est votre meilleur souvenir avec votre club cette année ?
Je dirais la victoire contre Longueau pour l’euphorie de la Coupe, parce que personne ne nous voyait nous qualifier. Et puis, voir les garçons heureux et faire un très bon match, c’est un bon souvenir.
Et le pire souvenir avec votre club cette année ?
Je pense qu’on peut dire le covid, qui nous a bloqué. On n’a pas pu jouer comme on le voulait de janvier jusqu’au mois de juin.
Si vous deviez désigner l’athlète ou l’équipe amiénoise de l’année, qui choisiriez-vous ?
C’est difficile. J’essaie un peu de voir sur le football en 2021, on ne peut pas dire que Camon ait fait une belle saison, par exemple. Les Gothiques, je ne vois pas vraiment. Le sport amiénois n’a pas forcément brillé. Je ne vois pas qui citer. Je ne sais pas, c’est une colle !
Et sur la même question mais en sortant du sport amiénois ?
On peut dire Chelsea qui gagne la Ligue des Champions.
Quel a été votre plus grosse émotion dans le sport cette année ?
Je vais rester sur l’euphorie de la Coupe de France avec mon club, ça a été une très belle émotion positive.
Que peut-on vous souhaiter sur le plan sportif pour l’année 2022 ?
De continuer nos résultats positifs. Et si on a les bons résultats, il y aura peut-être une surprise en fin de saison…
Si on vous donnait une enveloppe de 500 000 euros, qu’est-ce que vous en feriez, sur le plan sportif ?
Je partirai sur de la structuration du club, avec notamment la rémunération des éducateurs avec un projet commun pour fédérer tout le monde au niveau du club. Après, aussi aider le club à travers l’achat de matériel. On n’a pas de buts portatifs. Je mettrais plus l’argent sur le club que sur l’équipe première.
Morgan Chaumier
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazettesports