En conférence de presse, Philippe Hinschberger a évoqué la rencontre de ce vendredi face à Dunkerque, un adversaire direct qui ne va rien lâcher. Extraits.
- C’est un match important, mais l’important, c’est ce qu’on mettra dans le match. Les 3 derniers matchs de l’année sont importants, de toute façon. On a la possibilité de se repositionner. Si on arrive à enchaîner sur les deux matchs qui viennent, on est à 4 points de la 12ème place…
- Un match entre adversaires directs, qui encaissent peu de buts : Ça risque d’être un match âprement disputé, coriace, sans beaucoup d’espace. Ils vont venir défendre leur point d’avance et c’est normal, on va tout faire pour les bousculer, est-ce qu’on va y parvenir, je ne peux pas vous le dire, est-ce qu’on est dans l’optique de le faire, oui. C’est le match qui nous donnera raison ou tort. En tout cas, si on veut remporter ce match, il va falloir déclencher quelque chose, éventuellement sur coup de pied arrêté où on ne marque pas depuis bien trop longtemps, sauf en coupe.
- Sur les 13 derniers matchs, on ne perd pas beaucoup (2, ndlr), mais on ne gagne pas beaucoup parce que soit on manque d’occasions de but, soit on manque d’efficacité offensive. Mais, j’ai vraiment le sentiment qu’on est en progrès. Ces matchs de coupe de France, certes contre des petites équipes, doivent nous montrer que l’on est capables de mettre le ballon au fond.
- On doit être animés par l’envie d’aller vers l’offensive. On a une assise défensive qui doit nous laisser le loisir d’attaquer. Il faut aborder ce match sans arrière pensée, avec l’envie de prendre le match à bras-le-corps, d’attaquer, de se créer des occasions parce que si on veut gagner les matchs, il faut qu’on marque des buts.
- Si on faisait des mauvaises choses, des mauvais matchs, et qu’on n’avait pas de résultats… mais ce n’est pas le cas. On a le sentiment qu’il ne nous manque vraiment pas grand-chose. C’est vrai que le petit déclic, l’efficacité offensive, on a envie qu’elle vienne. Si demain, on se crée 2 occasions, ça va être compliqué, si on en a 6, ce sera plus facile.
- Il faut mettre du contenu dans nos matchs. Je dis qu’on est en progrès, dans notre fluidité, je le vois à l’entraînement. Il faut aussi être optimiste, c’est difficile quand tu es 19ème mais c’est à moi de faire prendre conscience à l’équipe de ses vraies possibilités.
- Je ne vois pas des gens aujourd’hui, qui ont peur de mal faire. On a de la fraîcheur qui peut nous venir de joueurs comme Gene et on compte sur nos cadres qui reviennent au niveau qu’on attend, il y a Tolu qui marque 4 buts en 2 matchs de coupe, certes ce sont de petites équipes mais il faut quand même les mettre, tout le monde ne les a pas mis.
- Je trouve qu’on est en progrès dans l’ambiance du vestiaire, à l’entraînement. Contre Le Havre, je retrouve une équipe que j’aime bien, qui joue bien au football, qui se crée des occasions, qui est capable de revenir au score à la dernière minute, ce sont des éléments positifs. Et puis, après, c’est une histoire de feeling, on n’a peut-être pas plus frappé que d’autres matchs, mais tu commences à voir un match qui ressemble à quelque chose, où il n’y a pas trop d’anomalie, même si le coup-franc, on ne doit pas le concéder… Donc tout n’est pas parfait, mais ce que je ressens, c’est qu’aujourd’hui, mon équipe me ressemble plus qu’il y a 2-3 mois.
- Le temps qu’il a fallu pour mettre tout le monde en ordre de marche : C’est difficile parce qu’on est un peu nombreux. Il faut faire du management, ce qui est très énergivore parce qu’il faut penser aux joueurs qui ne jouent pas. Il y a des garçons que ne sont pas apparus sur la feuille de match depuis deux mois ou plus, c’est dur de les entraîner à être positifs, enthousiastes.
- Des attaquants en progrès ? Je trouve que ce sont des garçons qui marquent plus de buts à l’entraînement, sont plus adroits techniquement. J’attends des appels, du travail défensif, des ballons pris de la tête, de la présence dans la surface. Il faut les accompagner, les encourager et les garder en confiance.
- Dunkerque, une équipe qui ne lâche rien : Ils sont taillés pour ça, ce sont des équipes armées pour jouer le maintien. Quoi qu’il arrive, c’est une équipe qui ne va rien lâcher, qui a un point d’ancrage devant avec Tchokounté. Ça va être un match acharné, si on n’arrive pas à leur faire mordre la poussière, ils vont s’accrocher jusqu’au bout. Il faut qu’on soit patients et ne pas s’énerver.
Morgan Chaumier
Crédit photo : Léandre Leber – Gazettesports