Philippe Hinschberger était en conférence de presse ce vendredi, à l’approche de la réception de Toulouse. Retour sur ses principales déclarations.
- La première défaite de Toulouse lundi dernier : Si on avait la possibilité de perdre un match sur 10, je signerais tout de suite. Il n’y a certainement pas péril en la demeure. Ça humanise un peu cette équipe qui a survolé le début de championnat. C’est une équipe qui va réagir tout de suite parce que c’est une très bonne équipe, sûre de ses forces.
- Ça va être un gros match contre une très belle équipe, très complète. C’est un rouleau compresseur qui épuise un peu ses adversaires, avec une forte possession, mais également du jeu vertical, de la vitesse, des coups de pied arrêtés, qui présente très peu de faiblesses.
- Ça va être un gros match pour nous, plus compliqué pour nous que pour Toulouse. On va chercher un résultat, mais dans notre comportement, dans nos attitudes, on sait que si on n’est pas à un certain niveau de nos capacités, ça va être difficile. Il ne faut pas non plus avoir peur en abordant ce match. Il faut qu’on soit conscients de nos forces, de nos faiblesses et bien analyser l’adversaire pour savoir où est-ce qu’on peut lui faire mal et dans quelle mesure on peut se mettre le moins possible en difficulté.
- J’aimerais bien une équipe avec un peu plus de caractère, mais avoir du caractère, ce n’est pas se prendre deux rouges comme à Nancy de manière complètement stupide. C’est à moi de mettre ma patte sur mon équipe, parfois, ça prend un peu de temps.
- La 18ème place : Il ne faut pas que ce soit un poids, il faut prendre les points. Je pense qu’on en a les moyens au regard des derniers matchs qu’on a fait. Ne serait-ce que sur l’aspect offensif, on a mis 6 buts en 3 matchs, ce n’est pas si mal par rapport à ce qu’on a pu faire avant. On se rend compte qu’on peut marquer des buts, c’est plutôt intéressant.
- Le nul obtenu à Nancy à 9 contre 11 : Ça doit souder le groupe, on peut citer aussi la deuxième mi-temps contre Nîmes, ce sont des choses fédératrices. On devait souffrir ensemble, traverser 45 minutes sans toucher la chique, il fallait cavaler. On l’a plutôt bien fait, on n’a rien concédé si ce n’est un tir dévié. Ça prouve qu’on est capables de s’adapter à une certaine situation, de réagir. Maintenant, ce serait bien qu’on prenne les choses en main et être dans l’action.
- Ce n’est pas tolérable de ne pas finir les matchs à 11. Il faut faire plus attention, il faut être plus malin.
- On est en manque de joueurs capables de nous apporter quelque chose. À charge pour ceux qui vont jouer à leur place de montrer qu’ils peuvent le faire. Notamment pour Adama mais il n’y a pas de pression à avoir pour Adama, je connais ses qualités et ses défauts, j’aimerais qu’il joue plus sur ses qualités et qu’on voit moins ses défauts.
- C’est surtout l’environnement des joueurs qui a évolué. C’est l’époque des réseaux sociaux. il faut s’adapter, ce n’est pas que dans le foot. Le football est devenu très « bling bling », on se retrouve avec des garçons qui utilisent ce côté paillettes.
- La façon dont il faut jouer contre Toulouse : Si on ne les contient pas assez, ils vont avoir trop de liberté pour s’exprimer. Ils ont de très bons joueurs, ils sont complets sur toutes leurs lignes. C’est une équipe capable de jouer en possession, en contre, qui peut avoir du jeu long, du jeu combiné, qui est bon sur les coups de pied arrêtés. Ils ont très peu de points faibles. Leur point faible c’est à la perte de balle, mais ils n’en perdent pas beaucoup. Il va falloir les freiner sur leurs joueurs clefs, couper leurs relations types. Mais si on ne prend pas les affaires en main et qu’on ne fait que les regarder jouer, ça ne va pas passer.
Morgan Chaumier
Crédit photo : Léandre Leber – Gazettesports