AMIENS SC : La conférence de presse en 10 déclarations

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Après 3 défaites de rang pour entamer le championnat, l’Amiens SC se déplace à Guingamp ce samedi. Philippe Hinschberger s’exprimait cet après-midi pour évoquer ce début de saison et se projeter sur ce match à venir. Retour sur cette conférence de presse en 10 déclarations.

  1. L’arrivée de Fofana : « J’ai eu de très bons renseignements sur ce garçon qui a participé à la remontée du FC Metz en L1. Il a fait beaucoup de matchs en L2, des matchs en L1, il est encore jeune mais a déjà une certaine expérience. On sait dans quel état de forme il est, on a moins de surprises sur ce genre de recrutement. Il vient pour jouer en défense. »

  2. « On a perdu nos deux excentrés. On a du monde, ce sont d’autres profils. J’étais parti sur cette idée, la suite ne m’a pas forcément donné raison. Il est toujours temps de réfléchir à autre chose. »

  3. « C’est vrai que l’accumulation de défaites, ce n’est pas du tout ce à quoi on s’attendait. Je ne suis pas démoralisé, je suis un peu surpris. Quand tu ne gagnes pas les matchs, tu peux te mettre un peu dans le doute, tu oses un peu moins. Tu es moins en confiance que quand tu gagnes, mais tout n’est pas à jeter. »

  4. « Pour l’adversaire, c’est trop facile. On paye cash à chaque action de l’adversaire. Il faut qu’on change notre comportement défensif dans les 30 derniers mètres. L’adversaire s’approche trop facilement de notre but. Tu ne défends jamais mal qu’avec tes défenseurs, il faut qu’on s’applique dans notre maîtrise pour rendre moins de ballons. On n’est pas assez malins, on n’enraye pas assez les actions. Il faut que chacun se réveille pour y remédier. »

  5. « On a travaillé sur les aspects nécessaires par rapport à ce qui nous manque, par rapport aux buts qu’on peut encaisser. On est tout de suite passé à la vidéo pour évacuer ce match de Quevilly. On n’a même pas regardé ce qu’on a fait de bien, on a surtout regardé ce qu’on a fait de mal et comment on pouvait être en difficulté autant de fois dans le match. »

  6. « Celui qui dit qu’il n’y a pas urgence aujourd’hui n’est pas dans la réalité du sport professionnel, de la Ligue 2. On a déjà 9 points de retard sur le premier ! Notre objectif est toujours le même. On est dans les startings blocks, on n’est pas parti alors que les autres sont partis devant nous. J’attends qu’on décolle, j’attends qu’on marque des points pour arrêter de passer pour des cons (sic).
    Si les mecs ne sont pas vexés, il faut qu’ils changent de métier, il faut qu’ils jouent au tennis de table en amateur. »

  7. Sur Guingamp : « C’est une équipe qui a totalement changé d’état d’esprit avec l’arrivée d’un nouveau coach. Les gens qui n’étaient pas à leur niveau sont partis, des joueurs influents qui avaient connu le plus haut niveau et trainaient la godasse. On sent que c’est une équipe qui met plus d’intensité, qui est plus collective. Ils ont une équipe bien huilée parce qu’ils n’ont pas non plus eu tant de départs. Offensivement, c’est une équipe qui se crée des situations mais qui n’est pas encore dans l’efficacité. »

  8. « J’ai des modifications à faire dans l’équipe, des petits changements de poste. On ne peut pas continuer à prendre 3 buts par match. Après, notre comportement ne doit pas totalement changer parce qu’on ne doit pas oublier de jouer. C’est un équilibre à trouver.
    On a mené deux fois, ce serait à nous de nous appuyer sur les contres. Quand on arrêtera de faire des erreurs individuelles, ça va passer. Ce n’est pas une question de défendre plus mais de se dépenser plus. On doit être dans une dépense maximale, notamment à la perte de balle. »

  9. « Un leader, ça ne s’achète pas au magasin du coin. On a des joueurs représentatifs d’un certain leadership. On cherche encore un défenseur central qui parle parce qu’on est assez muets, à l’image de notre vestiaire. »

  10. « On est là pour encourager nos joueurs, les accompagner, les guider, les mettre en confiance. Dans le discours, dans ce qu’on fait à l’entraînement, on n’a pas de raisons de douter. Entre la colère, l’envie de mieux faire, ce sont des choses qui doivent déjà habiter les joueurs. Ce n’est pas avec trois phrases avant un match que tu vas changer les choses. Soit le joueur se prend un petit peu en main et il sera au niveau où on le connait ou alors on sera en difficulté.
    Je ne suis pas du tout dans la panique, ça m’emmerde, je suis déçu, contrarié, je tente d’analyser, j’ai des bouts de réponses. Je sais dans quelle direction je veux aller. J’y arriverai ou pas, mais je ne quitterai pas ma direction. »


Propos recueillis par Morgan Chaumier

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Crédit photo : Léandre Leber – Gazettesports