Après deux défaites de rang, Philippe Hinschberger était présent en conférence de presse à la veille de la réception de Quevilly. Retrouvez les dix déclarations marquantes du coach samarien.
- Concernant Aliou Badji : « Il a l’air plutôt fit, ça c’est déjà pas mal.
Il est plutôt puissant, il est grand, plutôt mobile sur tout ce que j’ai pu voir de lui depuis assez longtemps, parce que ça fait assez longtemps que l’on est dessus. Quelqu’un qui marque des buts aussi, plutôt habile devant le but. On ne peut pas dire qu’il a une très très grosse technique de finesse etc, par contre devant le but c’est quelqu’un qui sait se sortir de situations et se mettre dans les meilleures dispositions pour marquer. » - « Il y a beaucoup d’équipes qui commencent avec une équipe et qui un mois ou deux après ont changé quatre ou cinq joueurs. »
- « C’est aussi mon discours de rester sur la confiance, on a perdu nos deux premiers matchs c’est un fait, on n’a pas été très bons à Ajaccio c’en est un autre. »
- « J’attends beaucoup plus d’allant offensif, surtout chez nous, avec de l’intensité, de la pression sur l’adversaire, que l’on puisse se créer des situations et puis pratiquer un football spectaculaire et ce ne sont pas les deux défaites initiales que l’on a eues, qui doivent nous empêcher de faire ça. »
- « Je ne suis pas dans la révolution aujourd’hui, il peut y avoir de petites adaptations, des petits trucs par-ci par-là. Je suis parti avec une équipe en qui j’ai confiance, mais il faut aussi qu’elle me rende cette confiance. Cette confiance se rend aussi par les victoires, c’est bien de jouer au foot, de faire des passes etc, mais un moment donné on est là pour gagner des matchs. »
- « On a déjà 6 points de retard sur le premier. Notre objectif aussi c’est de ne pas prendre trop de retard sur les premières équipes, moi je garde ça dans un coin de ma tête. »
- « Si tu veux gagner un match il faut marquer des buts, si tu veux marquer des buts il faut se désorganiser et il faut accepter de temps en temps d’être déséquilibré. Après il faut mettre de la justesse dans ce que tu fais sinon tu te heurtes à des choses que tu n’as pas envie de voir : des contres, des pertes de balles. Si on veut gagner demain à la Licorne il faut qu’on lâche les chevaux et que l’on marque, plus que ce que l’on a marqué lors des deux premiers matchs. »
- « On ne va pas inventer du leadership ou des leaders c’est ce que j’ai déjà dit aussi à mes dirigeants.
Ça n’enlève pas à nos perspectives de recrutement qu’il nous faut quelqu’un derrière qui peut asseoir notre défense, quand il arrive il assoit tout le monde et lui il joue.« - « Il faut aller chercher notre première victoire, moi ce que j’attends aujourd’hui c’est qu’on lance notre saison, la saison n’a pas démarré pour moi. »
- « Je pense qu’aujourd’hui, on a quand même sur la feuille de match, trois attaquants qui peuvent faire peur à l’adversaire. Donc il faut que l’adversaire soit servi. »
Propos recueillis par Quentin Ducrocq
Crédit photo Leandre Leber Gazettesports.fr