Nouvelle recrue de l’ESCLAMS, Aidan Dalsbaek nous a accordé un entretien. L’occasion pour lui d’évoquer son arrivée à Longueau et ses expériences passées.
Qu’est-ce qui vous a motivé à venir à Longueau ?
Ça a été un choix assez simple quand on me l’a proposé car le projet de l’équipe m’intéresse beaucoup. C’est une équipe avec des jeunes et lors de mon échange avec le coach j’ai senti qu’il était vraiment là pour développer les joueurs tout en gagnant des matchs. C’est quelque chose qui correspond à mon profil car je suis jeune et j’ai encore une grosse marge de progression dans plusieurs compartiments de mon jeu.
Vous avez évolué en NM3, le fait de passer un cap était aussi un objectif ?
Oui, cela me permet aussi de passer un cap avec la découverte de la NM2. C’est dans la lignée de la saison dernière en sachant que quand je suis rentré des Etats-Unis je souhaitais déjà évoluer à ce niveau. Finalement je n’avais pas trouvé de projet qui me convenait à ce niveau j’ai donc rejoint le beau projet de Lyon en NM3. Toute la saison dernière l’un de mes objectifs était de briller pour pouvoir obtenir ce style de proposition et savoir où j’en étais par rapport au niveau en France. C’est un vrai challenge pour moi dans ma progression et pour faire mes preuves.
C’est un vrai challenge pour moi dans ma progression et pour faire mes preuves.
Vous-êtes passé par les Etats-Unis, qu’est-ce que cela vous a apporté ?
Sur le plan sportif, cela m’a apporté énormément de rigueur car là-bas le basket c’est un autre monde. Il y a une mentalité complètement différente. En termes de volume d’entraînement et de nombre de matchs c’est différent avec 3 séances par jour et 2 matchs par semaine. Cela m’a donc poussé à prendre encore plus soin de mon corps et faire attention à chaque détails. J’ai forcément énormément progressé en profitant des 3 séances quotidiennes avec une séance collective, une individuelle et une de musculation. J’ai pu passer un cap dans mon jeu car j’étais vraiment fixé sur mon shoot avant, et là j’ai pu étoffer mon jeu. En tant que personne cela te fait énormément grandir. J’ai dû quitter ma famille, mes amis et mon cocon pour aller dans un endroit inconnu et très différent. J’ai aussi appris l’anglais ce qui est très important aussi. J’ai aussi appris sur moi-même car j’ai dû faire des sacrifices pour y arriver là-bas. C’est donc une expérience positive et un rêve que j’ai accompli en allant là-bas.
C’est une déception de ne pas avoir pu aller au bout de cette aventure ?
Ce n’était pas prévu que je rentre aussitôt donc c’est une déception dans le sens où j’aurais aimé aller au bout de cette aventure. C’était un rêve de rejoindre les USA et après mon année j’ai réussi à obtenir une bourse pour intégrer une ligue parallèle à la NCA où l’on retrouve un très bon niveau, mais où ce sont des joueurs qui n’ont pas eu des bons résultats scolaires pour être éligible à la NCA. Mais avec le Covid, les choses sont devenues compliquées d’autant que j’ai eu des problèmes personnels. Je devais rentrer pour quelques semaines et repartir mais j’ai dû rester. Quand j’ai voulu repartir c’était plus compliqué avec la pandémie et j’ai alors pesé le pour et le contre de rester en France ou repartir. J’ai alors fait le choix de rester ici.
Dans l’avenir c’est un objectif de retourner là-bas ?
Non pas forcément un objectif car aujourd’hui je vois moins sur le long terme mais je prends chaque jour comme une opportunité. Je vis un peu au jour le jour et là je suis engagé avec Longueau. Je suis à 110% dans le projet et l’objectif se situe à court terme en essayant de tout faire pour être performant avec le club. Je suis exclusivement concentré sur Longueau et je ne pense pas à un retour aux USA.
Je prends chaque jour comme une opportunité
Le travail fourni par le coach l’année dernière surtout avec les jeunes a motivé votre choix ?
Oui, clairement cela motive et permet de mettre en lumière le travail du coach. Quand j’ai discuté avec lui et qu’il m’a exposé le projet et le recrutement, j’ai tout de suite été convaincu et motivé à remplacer les joueurs qui sont partis. C’est rare que des jeunes joueurs puissent intégrer le niveau au-dessus sans grosse expérience, le travail réalisé l’année dernière a donc été bon. Le coach a totalement ma confiance et j’espère briller autant qu’eux.
Comment définiriez-vous le type de joueurs que vous êtes ?
Je suis avant tout un shooteur mais j’ai évolué depuis mon passage aux Etats-Unis ou j’ai énormément progressé en défense. Je prends énormément de plaisir à défendre et être présent des deux côtés du terrain. Je me donne toujours à fond des deux côtés du terrain.
Quels sont vos objectifs pour la saison à venir ?
Je me suis fixé comme objectif qu’il n’y ait aucune baisse de régime quand je suis sur le terrain car je vais sortir du banc. Je veux être le plus efficace possible et être le plus performant dans le rôle que l’on me confie. Je veux apporter ma pierre à l’édifice pour aider l’équipe à gagner. Après je veux essayer d’avoir de plus en plus de responsabilités et montrer au coach qu’il peut me faire confiance. Je ne veux pas me contenter de sortir du banc et je veux être le meilleur à mon poste.
Crédit Photo : ESCLAMS
Aurélien Finet