Présent en conférence de presse après la belle victoire amiénoise face à Valenciennes, Nathan Monzango est revenu sur ce succès, sur la réaction de l’équipe après Chambly, et s’est aussi exprimé sur cette première saison professionnelle.
Le bon état d’esprit récompensé
Depuis le début du match, personnellement je savais que l’on allait gagner. Ça peut paraître prétentieux, mais aujourd’hui je savais que tout le monde était dedans dès l’entame, même si on a subi par moments on a été conquérants aujourd’hui.
Dans l’agressivité, on pouvait se mettre au sol pour lancer le jeu, pour gagner du temps, pour s’encourager, on était vraiment tous dedans.
Le coach revient et il voit que l’on vient de perdre contre Chambly, forcément il a des morts forts pour nous remobiliser. Perdre 2-0 ça ne fait plaisir à personne, tu as envie de te racheter, tout le monde avait à cœur de faire un bon match et relancer la machine.
Les mots du coach c’étaient qu’il ne nous a pas reconnus, on avait à cœur de faire un bon retour avec lui, ça doit lui faire plaisir de revenir et gagner.
Une victoire à émotions fortes !
À un partout à la 91ème, tout le monde, même inconsciemment, se disait peut-être : « merde (sic) on va peut-être passer à côté de quelque chose quand même ».
Ça ce sont des émotions… franchement c’est que dans le football ça, tu prends un but à la 89ème, tu repasses devant à la 91ème, franchement c’est indescriptible. C’est ma première année en professionnel, je découvre tout ça, et ces émotions-là, c’est incroyable.
L’apprentissage d’une première saison professionnelle
C’est un début de carrière pour moi, je viens d’avoir 20 ans il y a deux jours, je découvre tout ça. Ce sont les choix du coach, après c’est à moi d’être prêt quand il me met.
Il fallait qu’il change, il faut le dire, c’est Valentin qui jouait à ma place, il faisait des supers performances, moi je l’encourageais. Après c’est à moi de m’accrocher à l’entraînement, continuer à être prêt, et quand le coach fait appel à moi je réponds présent.
Il m’a dit qu’il attendait plus de moi, qu’il fallait que je sois patient, que je suis un jeune joueur en découverte et qu’il n’y a aucun problème dans l’attitude au quotidien, qu’il m’apprécie beaucoup. De toute façon tu le sens quand une personne est sincère avec toi. C’est le plus important pour moi, quand tu travailles avec le coach, que tu parles, qu’il vient te parler, tout est franc.
Propos recueillis par Quentin Ducrocq
Crédit photo Leandre Leber Gazettesports.fr