IL Y A 7 ANS : L’ASTT dans le creux de la vague

Ⓒ Gazette Sports
Publicité des articles du site GazetteSports

À l’occasion des 7 ans de Gazette Sports, nous repartons sept années en arrière afin de voir où en étaient les équipes de la Métropole que nous suivons actuellement. Zoom sur l’Amiens Sport Tennis de Table, qui ne vivait pas les meilleures heures de son histoire.

Fondé en 1945, l’ASTT a une riche histoire, faite de titres de champions de France, dans les années 60′ et de podiums nationaux dans les années 70′, ou de pongistes de renommée nationale comme Nicolas Chatelain ou François Farout. Même bien plus tard, au milieu des années 2000′, le club amiénois fait un passage en ProB. Mais à l’été 2013, le club est au plus bas. À l’issue de la saison 2012-13, l’ASTT est en effet relégué de N2 en N3, le 5ème échelon français.

publicite cit dessaint 2 gazette sports

Le club repart alors avec une équipe composée de Christophe Harlé, Benoît Vaquier, Raphaël Chatelain et de deux noms qui sonneront familièrement aux oreilles des suiveurs récents de l’ASTT, Arnaud Sellier, actuel coach de l’équipe première et vice-président, et Denis Chatelain, actuel président. Notons par ailleurs que Christophe Harlé est également toujours au club en tant qu’éducateur. Et si cette saison se fait loin dans la hiérarchie du tennis de table français, c’est aussi celle du début d’un nouveau cycle, vertueux cette fois-ci. Cela commencera par une saison parfaite terminée en première position en restant invaincus et en décrochant donc l’accession et le retour immédiat en N2.

Ce début d’un nouveau cycle sera aussi marqué par un changement de présidence avec l’arrivée à ce poste de Denis Chatelain. Un nouveau cycle qui aura eu plusieurs aspects. D’abord du côté de l’équipe première, qui ne redescendra plus au niveau connu en cette saison 2013-14 puisqu’elle enchaînera même sur une montée immédiate en N1. Mais aussi, par effet ricochet, dans l’attractivité du club que ce soit au niveau de l’engouement qu’il provoque que du nombre de licenciés qui à l’époque n’était plus que d’environ 160 et est depuis repassé au-dessus de la barre des 200.




Morgan Chaumier

Crédit photo : Leandre Leber – Gazettesports