Le jeune milieu de terrain Mathis Lachuer est revenu en conférence de presse sur ses débuts professionnels mais aussi sur sa filiation avec l’emblématique ancien gardien de l’ASC, Julien Lachuer.
Son intégration à l’équipe professionnelle
J’attendais ce moment là avec impatience, depuis longtemps. Je sentais que j’étais prêt, que c’était le moment. C’était un moment important quand j’ai fait ma première, c’était beaucoup d’émotions. Quand j’ai signé mon premier contrat pro après le premier confinement, je me préparais déjà à jouer en pro parce que j’avais confiance en moi, en mes qualités. Et puis, l’équipe aussi m’a mis en confiance, dès le début, notamment quand je jouais en N3 et que je montais avec l’équipe première, avec des Kakuta, Guirassy, Bodmer, ça m’a fait croire en moi, me dire que si le moment arrivait, j’allais être prêt.
Le fait d’être le fils de Julien Lachuer
J’aime bien qu’on me parle de ça, mais c’est à moi de faire ma carrière. Mon père a laissé une trace ici au club, notamment avec la finale en 2001, mon oncle a aussi fait une grosse carrière, donc j’essaie de marcher derrière leurs pas. Même si, du fait de leur expérience, ils me donnent beaucoup de conseils pour que je réalise une bonne carrière, ils ne me mettent pas trop la pression parce qu’ils savent qu’être le fils de quelqu’un c’est parfois difficile. Mais j’ai l’habitude,c’est compliqué, des fois, mais c’est aussi un avantage parce que je peux apprendre d’eux.
Les conseils et retours que son père lui a donné sur ses débuts
Je l’appelle souvent en facetime. Il me disait que c’était un match comme un autre, comme quand on jouait dans le jardin avec mon frère. Il m’a dit qu’il ne fallait pas avoir de pression et que c’était le moment pour montrer mes qualités. Et prendre du plaisir surtout car ce n’est pas donné à tout le monde de jouer en pro. Ensuite, il m’a dit que c’était un bon début, mais il a beaucoup d’exigences.
Ce qui l’a marqué au niveau professionnel
Surtout l’intensité, l’intensité qui changeait par rapport au National 3. En N3, ça va moins vite dans la passe, dans le pressing. Même dans les détails parce qu’au milieu de terrain, quand on doit fermer une ligne de passe, en N3, on peut avoir un léger retard mais en pro, si on a un léger retard, on le paie cash. C’est là-dessus que j’essaie de travailler à l’entraînement.
Ses axes de progression
Je sais que je dois travailler pour être plus décisif. Parce que sur l’aspect défensif, j’ai progressé à Amiens, surtout dans l’impact, dans l’agressivité (il est arrivé du centre de formation de Rennes il y a 3 ans, ndlr), je sens que je monte en régime, il faut que ça continue. Mais offensivement, il faut que j’essaye d’être un peu plus décisif.
La suite de la saison
Je pense que le groupe a les qualités pour faire quelque chose sur cette fin de saison. Il reste 13 matchs, chaque match va être une finale. On aborde Sochaux avec beaucoup de concentration, on sait que ça peut être un tournant en cette fin de saison. La coach a rappelé que l’on était l’avant-dernière attaque, il faut bosser à l’entraînement pour marquer des buts.
Quentin Ducrocq avec Morgan Chaumier
Crédit photo : Leandre Leber – Gazettesports