Retrouvez ci-dessous, la suite de notre article sur l’arbitrage, où Bruno Fagnoni et Ruddy Buquet, s’expriment sur la section sportive et le développement de l’arbitrage.
Responsable de la section et à l’origine du label PEFA, Brugno Fagnoni évoque l’importance de cette dernière. « La section est le reflet d’une volonté de mieux former les arbitres mais aussi plus vite. Car nos jeunes arbitres ont une formation accélérée en trois ans avec un bagage qu’il mettrait beaucoup plus de temps à acquérir en temps normal. Cela leur permet aussi d’évoluer dans ce qui est leur vocation. Ils sont intégrés à part entière dans la formation et notre projet d’excellence et de performance, au même titre que les autres disciplines du PEFA. Cette mixité est aussi une chance pour eux car ça leur permet de mettre en pratique au quotidien ce qu’ils apprennent. «
La Ligue, un soutien de taille
Concernant le soutien des instances locales, ce dernier salue l’aide apportée au développement de la section jusqu’à l’obtention du PEFA. “La ligue essaye de plus en plus de simplifier la formation des jeunes arbitres et le fait d’avoir deux PEFA sur son territoire et donc deux SSFA, illustre parfaitement cela. C’est d’ailleurs grâce au soutien de la Ligue que l’on a pu développer cette filière et obtenir le PEFA. Je voudrais d’ailleurs remercier le président Bruno Brogniart et son staff pour le soutien durant leur mandat et je n’ai pas de doute sur le soutien de la nouvelle présidence.”
Ruddy Buquet pour montrer la voie
Parrain de la section et patron de l’arbitrage dans les HDF, Ruddy Buquet “prend à cœur son rôle et essaye d’apporter un maximum”. Un mentor qui se montre ambitieux, “notre objectif c’est qu’ils poursuivent dans ce domaine et qu’ils atteignent l’échelon fédéral assez rapidement.” Pour cela tout est mis en place, “les interventions sont démultipliées, donc c’est une chance pour eux de se former plus rapidement et avec des intervenants de qualités qui apportent chacun des choses différentes. S’ils sont dans la section c’est qu’ils ont des objectifs élevés et les conditions doivent leur permettre de les atteindre.”
S’ils sont dans la section c’est qu’ils ont des objectifs élevés
Ce dernier évoque ensuite son implication : “j’essaye, de part mon expérience, de leur apporter le plus de choses possibles. Après il faut qu’ils comprennent que le côté scolaire a une très grande importance pour apporter de la stabilité. Ensuite le côté physique est lui aussi primordial car un arbitre est un athlète au même titre qu’un joueur.” Avant de développer sur les qualités nécessaires d’un bon arbitre, “il faut travailler énormément, rester humble, rester à l’écoute de tout et se donner les moyens de réussir. Mais il faut surtout être passionnée et prendre du plaisir sinon on ne peut pas réussir.”
Respect, développement et professionnalisation
L’arbitre samarien s’exprimait ensuite sur les conditions parfois difficiles dans lesquelles évolue sa profession, “ce n’est pas toujours évident d’être arbitre aujourd’hui quelles que soient les catégories. Il y a énormément de pression, des joueurs, staffs ou spectateurs mais il ne faut pas non plus noircir le tableau. L’arbitrage c’est une école de la vie et ça permet de progresser aussi en tant qu’homme. Un arbitre doit savoir se faire respecter tout en respectant les autres.”
Et quand on lui demande s’il a un conseil à donner sa réponse est claire, “il y a pleins de conseils à leur donner mais si je devais en donner un seul je leur dirais de travailler énormément.”
Ruddy Buquet évoquait ensuite la politique et les ambitions de la Ligue des HDF en matière d’arbitrage. “Il y a de plus en plus de demandes sur la formation d’arbitre, notre objectif c’est de répondre à cette demande pour que cela continue. On souhaite qu’il y ait de plus en plus d’arbitres formés, car c’est important aujourd’hui d’avoir des arbitres qualifiés. Le fait d’avoir deux sections permet d’avoir de la qualité et de la quantité.”
C’est une reconnaissance pour la profession mais aussi tout le travail des formateurs
Sur la professionnalisation de son activité, il est forcément satisfait, “c’est forcément une bonne chose que l’on se professionnalise. Un arbitre de haut-niveau s’entraîne quotidiennement depuis un moment déjà. Il y a beaucoup plus de formations aujourd’hui et c’est un plus pour continuer à progresser. C’est une reconnaissance pour la profession, mais aussi pour tout le travail des formateurs en amont qui œuvrent dans l’ombre.”
Tous sont donc unanimes sur le bienfait de la section et sur le développement croissant de la filière arbitrage. Bien conscients que cela est un plus pour eux mais aussi pour l’ensemble des acteurs du foot.
Aurélien Finet
Crédit Photo : Section Sportive