On le sait, les Jeux Olympiques qui devaient se dérouler cette année à Tokyo ont été reportés à l’an prochain pour cause de coronavirus.
En quelque sorte, les Jeux n’ont pas subi le même sort que le Tour de France ou les grandes épreuves sportives, notamment les tournois de tennis, qui ont été déplacées de quelques mois.
Avec le recul, peut-être aurait-il été possible de reprogrammer les J.O. en fin d’année et du moins, les athlètes de tous les pays du monde auraient pu poursuivre leur préparation qu’ils ont dû parfois brutalement interrompre.
Le président du comité international olympique, l’Allemand Thomas Bach, a eu l’occasion de se prononcer ces derniers temps. Et notamment de répondre à cette question : et si les Jeux avaient lieu à huis clos ?
Le CIO travaille en ce moment sur certaines éventualités mais il y a une chose dont le président ne veut pas entendre parler : le huis clos. C’est banni de son vocabulaire. « Nous ne voulons pas des Jeux à huis clos » a affirmé catégoriquement Thomas Bach pour Tokyo l’an prochain.
Bach ne veut pas que des épreuves aient lieu dans des stades vides. Imaginez la finale du 100m sans aucun spectateur. C’est franchement inimaginable.
Le CIO travaille à la fois sur la santé des athlètes qu’il faut évidemment préserver, mais aussi sur ce qui fait l’idéal olympique et son esprit qu’il faut garder quoiqu’il arrive.
Avec le Premier Ministre japonais, M. Bach est d’accord sur le fait qu’il n’est pas possible de reporter les Jeux en… 2022.
Il est évident qu’aujourd’hui personne ne sait si les Jeux de Tokyo auront bien lieu en 2021. Tout le monde l’espère évidemment mais il y a ce virus qui n’a pas fini de faire des ravages. Croisons tout simplement les doigts.
Si les J.O étaient annulés, qui seraient les premières victimes ? Les athlètes évidemment dont les heures passées à l’entrainement deviendraient inutiles.
Lionel Herbet