L’ASPTT Paintball a rouvert ce samedi 20 juin. Organisée en conséquence pour faire face à la crise, l’association nous parle de sa gestion de la situation actuelle, et de ses ambitions.
Pouvez-vous présenter la section de votre association ?
Nous sommes la section paintball de l’ASPTT d’Amiens (omnisports) et on existe depuis six ans. On a mis en place un terrain qui est situé à Le Quesnel, dans une surface de 2400 m2 qui comporte le terrain en lui-même et une zone d’accueil (ce que l’on appelle une zone de vie). Depuis six ans on a un nombre de licenciés qui a progressivement augmenté, aujourd’hui il y en a 75, ce qui est conséquent pour la région. On accueille du public sous réservation pour tout ce qui est classique comme : anniversaires, enterrements de vie de garçon, événements divers et variés. Et puis on a nos licenciés qui sont sur le terrain tous les premiers dimanches de chaque mois.
Quel est le profil de votre clientèle?
On a des gens de tous âges, parce qu’on peut jouer à partir de 14 ans, et ça va jusqu’à un peu plus de 50 ans. On a plutôt un public majeur à 99% et la moyenne d’âge est de 25/30 ans.
Comment avez-vous vécu le confinement ?
Pendant le confinement on avait beaucoup de sollicitations des licenciés qui se demandaient quand est-ce que nous allions rouvrir. Donc de leur côté ils l’ont vécu avec une impatience conséquente, forcément. De notre côté, on a eu le confinement de plein fouet comme beaucoup d’entreprises. On a fermé entièrement nos locaux bien évidement. Mais ça reste un loisir, donc ça n’a eu aucune incidence grave. Ce qui a été embêtant, c’est qu’on a fait notre stock de billes juste avant le confinement puisque c’était le début de la saison. C’est du matériel qui n’est pas censé se garder. On a eu de la chance parce que ça s’est bien conservé, mais ça aurait pu être catastrophique. Aujourd’hui, on fait bénéficier à l’ensemble des personnes qui viennent nous voir, une réduction sur les billes pour essayer de déstocker au plus vite.
Au niveau financier, êtes-vous inquiets pour la suite ?
Financièrement l’association va bien. En six ans, on a réussi à investir régulièrement dans du matériel neuf de qualité. Le démarrage s’est fait doucement mais on a vraiment très bien tourné les trois dernières années, donc on va dire que les caisses sont pleines. On a aucune inquiétude pour l’avenir.
Avez-vous eu des aides de l’état ou des subventions de la mairie ?
Non rien du tout. L’équipe municipale vient de changer donc ils se mettent en place. On a eu l’autorisation de rouvrir par le maire et pour l’instant on en est là.
Votre réouverture a eu lieu le samedi 20 juin. Comment s’est passée la reprise ?
On ouvrait une heure plus tard que d’habitude (10h00 au lieu de 9h00). Tout le reste s’est bien passé et tout le monde était habitué aux gestes barrières on n’a donc pas eu besoin de faire la police.
Justement, vous parlez de gestes barrières. Avez-vous mis en place des règles sanitaires strictes ?
On a mis en place des distributeurs de gel hydroalcoolique, des panneaux d’informations, des sens de circulation, l’espacement entre les joueurs, etc. Mais dans notre activité, on portait des masques bien avant le confinement ; au niveau des distances, il y a toujours minimum sept mètres entre les joueurs lorsqu’ils sont sur le terrain. Et, on a ni vestiaires, ni douches, ni toilettes, donc on était prêts pour le post-confinement.
Pensez-vous conserver les dispositions strictes pour la suite ou suivez-vous ce que le gouvernement vous préconise?
On suit à la fois le gouvernement et les consignes de la fédération de paintball parce qu’ ils ont fait des documents qui étaient très bien fait pour aider les structures à repartir. Même si on n’est pas membre de la fédération (puisqu’on a la nôtre), on les suit quand même. Puis on a l’ASPTT aussi qui suit les consignes de manière très précise donc on est au garde à vous sur les trois aspects.
Avez-vous des projets à venir?
On en a plein. On cherche des subventions pour investir sur du matériel de laser game, histoire de compléter notre offre. Et puis l’objectif est de toujours développer le terrain. Ça ne s’arrête jamais.
Propos recueillis par Anaïs Vernon
Crédit Photo : ASPTT Amiens Section Paintball