Parmi les recrues annoncées ce lundi 22 juin par Titi Buengo, Killian Chancerel est le seul à ne pas venir d’un club de la Métropole. Il se présente pour nous et nous dévoile les raisons de son arrivée à Camon.
Bonjour, pour commencer, pouvez-vous vous présenter pour les lecteurs qui ne vous connaissent pas ?
Je m’appelle Killian Chancerel, je vais avoir 20 ans cet été. Je viens d’Arras, au niveau N3, où j’étais arrivé il y a 2 ans. Avant cela, j’étais au centre de formation du LOSC où j’ai également passé 2 ans. Encore avant, j’ai aussi fait 2 ans au centre de formation de l’ASC où j’ai évolué en U15 et U17 Nationaux.
Pourquoi ce départ d’Arras et cette arrivée à Camon ?
J’avais envie de partir voir autre chose. Le projet ne me plaisait plus trop, les éducateurs non plus. Il y a eu beaucoup trop de changements. Je connais quelques joueurs à Camon qui m’ont appelé, qui m’ont dit « pourquoi ne pas venir » quand ils ont vu la descente d’Arras en R1. Ensuite, le coach m’a appelé. Le projet m’a plu. En gros, il s’agit de monter en N3 avec l’équipe qu’il avait déjà l’année dernière avec quelques renforts, dont moi, avec un mix de jeunes et de joueurs d’expérience. Je viens pour aider l’équipe à atteindre ses objectifs.
Vous avez vécu une année compliquée la saison dernière avec Arras ?
Je me suis entraîné toute la saison avec l’équipe de National 3, j’ai joué au début de saison, 3 matchs, puis, étant un des plus jeunes, comme l’équipe B avait beaucoup de difficultés, j’ai dû redescendre plus vite que prévu. Je vais quand même essayer d’apporter le petit peu d’expérience en N3 et le fait d’avoir évolué avec les groupes N2 puis N3.
Pouvez-vous nous décrire votre profil ?
Je suis ailier. Étant jeune, on m’a souvent comparé à Bale, je suis un joueur rapide, qui va vers le but et, surtout, qui est puissant.
Le fait de connaître du monde à Camon a joué un rôle dans votre arrivée, au-delà des premières sollicitations ?
Oui, bien sûr. Cela reste plus facile de s’intégrer dans un club où l’on connaît des joueurs, cela donne plus de facilité. Par exemple, j’ai déjà joué avec Clément Péchin au centre de formation de l’Amiens SC. Je connais aussi Maxime Josse parce que j’ai commencé le foot à Albert alors qu’il y jouait.
Au-delà des objectifs généraux, il y a eu une spécificité sportive dans le discours de Titi Buengo qui vous a convaincu ?
Pas particulièrement. Mais il m’a dit qu’il cherchait justement un profil d’offensif qui allait vers le but parce que c’est ce qu’il manquait cette saison, les ailiers n’allaient pas assez provoquer dans ce secteur. Vu que cela rentre complètement dans mon profil, ça m’a fait envie. Et puis, ce mix entre jeunes et joueurs expérimentés, c’est plaisant.
Morgan Chaumier
Crédit photo : DR