LES GOTHIQUES – Brendan Jacome : « Dès que j’ai vu cette opportunité avec Amiens, j’ai sauté dessus »

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Première recrue des Gothiques, Brendan Jacome a pris le temps de nous répondre, afin de se présenter, de nous parler du niveau universitaire mais aussi d’évoquer la transition vers le professionnalisme.

Bonjour Brendan, pour commencer, peux-tu te présenter ?

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Je viens de finir mes études à l’Université d’Ottawa et je cherchais à venir en France. Sur la glace, je joue attaquant, plutôt centre, même si je peux jouer sur les ailes. J’aime jouer des deux cotés de la glace, autant en attaque qu’en défense. Quoi qu’il en soit, j’espère vraiment pouvoir aider Amiens.

J’ai alors fait des recherches sur l’équipe, la ville, et j’en ai conclu que ce serait un lieu idéal pour jouer !

Comment en es-tu venu à signer à Amiens ?

Mon agent a cherché des équipes, et il m’a dit qu’il y avait une opportunité avec Amiens. J’ai alors fait des recherches sur l’équipe, la ville, et j’en ai conclu que ce serait un lieu idéal pour jouer !

En faisant ces recherches, qu’as-tu noté comme grandes différences entre hockey français et nord-américain ?

Je pense que la plus grande différence est que c’est un peu moins physique. Ça paraît plus ouvert et plus technique. Pour moi c’est vraiment la grande différence à laquelle je m’attends.

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Brendan Jacome avec l’Université d’Ottawa

Tu vas devenir « professionnel » ; t’attends-tu à de grands changements dans ta vie au quotidien ?

Déjà je n’aurai plus de devoir à faire, ce qui va être très cool (rires) ! Je pense que ma routine quotidienne va un peu changer. Mais je suis excité de venir vivre en France et aussi d’avoir l’opportunité d’améliorer mon français. Une chose est sûre, je suis impatient de venir jouer au hockey !

Ça a toujours été un rêve pour toi de devenir hockeyeur professionnel ?

Oui, je pense. La plupart des enfants ici, au Canada, veulent devenir hockeyeurs professionnels, et j’ai la chance de pouvoir le devenir.

J’ai toujours eu dans un coin de ma tête l’idée de venir jouer en Europe .

Venir en Europe était un objectif pour toi ?

J’ai toujours eu dans un coin de ma tête l’idée de venir jouer en Europe. C’est quelque chose que mon père avait fait aux Pays-Bas dans les années 1990 d’ailleurs. Aujourd’hui, ça me semble être une grande opportunité de me faire de l’expérience, ailleurs qu’au Canada. Donc, dès que j’ai vu cette opportunité avec Amiens, j’ai sauté dessus. En plus, je vais pouvoir découvrir des choses autres que le hockey.

Même si tu n’étais pas « professionnel », tu jouais à un niveau très élevé en universitaire…

Il y a un excellent niveau dans les Universités canadiennes. La plupart des gars qui jouent au hockey en universitaire veulent jouer à un très haut niveau. La plupart ont joué dans les Ligues Majeures Juniors, et ont été coéquipiers de gars qui sont maintenant en NHL. Ici, tous les joueurs ont un gros CV avant de venir à l’Université. Donc c’est un très gros niveau, même si les gens ne le voient pas forcément. Par exemple, en août dernier nous étions venus jouer contre des équipes allemandes, et c’était très serré !

Justement, quel était ton rythme d’entraînement à l’Université ?

On s’entraînait tous les jours. Par contre, en France il y aura plus de matchs car on ne jouait que 26 rencontres à l’année avec Ottawa. Mais chaque jour on se levait et on allait s’entraîner sur la patinoire, puis on faisait de la musculation. On était six jours sur sept sur la glace ; ça nous faisait un emploi du temps chargé !

Sportivement, le rythme va donc être similaire pour toi…

Oui, ce devrait être à peu près pareil. Par contre, en France il y aura un peu plus de voyages, car dans notre Ligue Universitaire nous jouions contre des équipes proches, entre 3 et 5 heures de route. Donc peut-être plus de route, mais ça vaut le coup !

Avais-tu noté que la filière « nord-américaine » était bien développée depuis plusieurs saisons chez les Gothiques ?

Oui, j’étais au courant de cela. Je me rappelle aussi avoir joué contre des joueurs comme Tommy Giroux ou Jérôme Verrier quand ils étaient dans ma division. Je pense que cela m’a conforté aussi de savoir que beaucoup de Nord-Américains étaient à Amiens. Cela pourra m’aider et faciliter mon intégration.

Vois-tu cette saison comme un « test » pour ta carrière professionnelle ?

Oui c’est possible. C’est dur à dire exactement pour moi, mais je pense que si je fais bien les choses à Amiens, j’adorerais revenir. Je verrai comment la saison se déroulera, mais oui, je pense que c’est un test.




Propos recueillis par Quentin Ducrocq – avec Océane Kronek

Crédit photo Brendan Jacome DR