CYCLISME : De la résurrection de Bouhanni à la misère du cyclisme en Picardie

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Déjà au bout d’un mois environ de compétition, on peut tirer certains enseignements et affirmer que la saison cycliste est bien lancée.

D’abord, il faudra que nous nous familiarisons avec le nom des néo pros qui ont été engagés par les différentes équipes. Certains se mettent même déjà en évidence.

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Néanmoins, au plan UCI et après les premières épreuves, on constate qu’une formation commence à se faire une place de choix dans les pelotons. Il s’agit de l’équipe Arkéa-Samsic dirigée par Emmanuel Hubert et dont le recrutement cet hiver a été fort judicieux. Emmanuel Hubert est parvenu à convaincre le Colombien Nairo Quintana à le rejoindre aux côtés du champion de France Warren Barguil.

Le Colombien n’a pas tardé à se manifester dans l’ascension du Ventoux, dans le Tour de Provence.

Dans cette formation bretonne, il faut aussi souligner le retour au premier plan de Nacer Bouhanni qui, sous les couleurs de Cofidis,  était l’ombre de celui qui avait été champion de France.

Il est vrai aussi que chez Cofidis, Bouhanni évoluait dans un climat de défiance et n’avait pas la confiance du manager Cédric Vasseur. Bouhanni a démontré qu’un coureur qui évolue dans un excellent climat peut obtenir de bons résultats. C’est ce qui est arrivé au Tour de Provence et précédemment en Arabie Saoudite.

C’est le grand retour de Nacer Bouhanni et sa pointe  de vitesse va faire des ravages.

Projetons nous maintenant chez nous, en Picardie

Avec un triste constat : celui de voir qu’aux prochains Quatre Jours de Dunkerque, aucune ville de la Picardie ne sera retenue comme ville étape. Aucune ville n’a répondu favorablement aux organisateurs nordistes et cela démontre, une fois encore, que la cohésion ne règne pas dans la région des Hauts de France.

Ensuite, on ne peut que déplorer le nombre de plus en plus restreint de courses dans notre région picarde. Il n’y a pas si longtemps, une ville comme Amiens était le cadre de plusieurs épreuves dans une saison. Cette époque est hélas révolue.

La faute à qui ? A la baisse des licenciés ? A la réglementation très exigeante au plan des formalités administratives? Aux signaleurs  qui en ont marre de se faire insulter par les automobilistes parce qu’ils veulent tout simplement  protéger les coureurs ? Les raisons sont multiples et n’ont pas de réponse.





Lionel Herbet

Crédit photo : Roland Sauval – Gazettesports.fr

Publié par Lionel Herbet

Journaliste historique du sport Picard et Amiénois. Lionel est la mémoire des plus grands exploits sportifs de la région.