Voilà un match de gala ! Il est difficile d’entrevoir une victoire face à une telle armada, mais les sports sont faits d’incertitudes… parfois !
« Saman (Ghoddos, ndlr) reprend l’entraînement mais est encore trop juste et Bodmer est blessé. Ensuite, on a des suspendus qui sont Thomas (Monconduit, ndlr) et Bakaye (Dibassy, ndlr). Pour le reste, on a eu des petits bobos cette semaine, mais qui ne devraient pas porter préjudice au groupe. »
« Il y a une intention particulière parce que l’on joue la meilleure équipe du championnat et que tout le monde veut bien faire. Et dans la situation dans laquelle on se trouve, il faut qu’on aborde ce match avec beaucoup d’envie. Il y a un petit côté spécial sur un match contre le Paris SG, je pense que c’est indéniable. »
« Le PSG a prouvé à maintes reprises que peu importe qui est sur le terrain, c’est la même équipe. A chaque fois qu’ils ont joué un match de Ligue des Champions, ils ont très bien abordé le match qui précédait et l’ont emporté. Ce sera une équipe du PSG très forte. »
« On se doit de continuer sur notre dynamique, d’essayer de maintenir le niveau de performance que l’on a mis contre Lyon et Monaco, certes, face à un adversaire encore plus redoutable qui va nous pousser dans nos retranchements au-delà de ce que l’on a pu connaître ces dernières semaines. »
« Quand on joue Paris, il ne doit pas y avoir de peur »
« On doit chercher à faire preuve de personnalité, de caractère. On devra, par période, essayer de mettre en valeur notre manière de jouer, de répondre par l’intensité et surtout de faire preuve de concentration omniprésente. Contre les Parisiens, c’est surtout quand tu te crois bien installé dans le match que tu en paies le prix. Je voudrais que, chaque seconde du match, on soit dans l’action, dans le moment, sans réfléchir à ce qu’il se passe autour, à l’adversaire. »
« J’avais dit après Lyon que le contexte qui nous était défavorable nous avait aidé à l’aborder de façon plus sereine. J’espère que nous pourrons nous donner le meilleur de nous même sur ce match. Même s’il y a toujours une pression du résultat. Mais quand on joue Paris, il ne doit pas y avoir de peur, il faut simplement essayer d’être très enthousiastes vis-à-vis de ce que l’on peut faire pour bien préparer la suite. »
« Leur manière de jouer crée des brèches, de la place pour l’adversaire, c’est une réalité mais l’autre réalité, c’est que peu d’équipes arrivent à l’exploiter. C’est la force des très grandes équipes, même quand c’est dur, il ne leur arrive pas grande chose. »
Propos recueillis par Léandre Leber
Crédit photo : Léandre Leber – Gazettesports