Ce dimanche 15 décembre, les Rolling Candies se confrontaient aux P’tites Frappes. C’est sur un dernier jam décisif que les Amiénoises sont sorties du track vainqueurs. (141-136)
A l’occasion de l’événement « Joyeux No Pack » organisé par les Rolling Candies, ces dernières terminent l’année en beauté avec un match particulièrement tendu. Les deux équipes se sont parfaitement bien battues. D’abord dominées par les P’tites Frappes, les Candies sont ensuite parvenues à faire une belle remontée, à se rapprocher du score adverse pour, finalement, remporter les précieux points de la victoire au cours du dernier jam. Jusqu’au coup de sifflet annonçant la fin du match, le suspens était à son comble. Le public, venu nombreux, a su faire entendre sa voix pour supporter leurs équipes. Une ambiance très animée dans les gradins qui témoignent de la tension que le match a pu procurer.
Une première période sous la domination parisienne
Avec une superbe défense du côté des deux équipes, le match démarre sur un enchaînement d’égalités (12-12, 16-16, 25-25). Puis, les jammeuses parisiennes parviennent à s’extirper les premières du bloc amiénois à de nombreuses reprises. Les P’tites Frappes empêchent alors les Rolling Candies de grappiller des points en mettant un terme aux jams à des moments avantageux (25-35, 25-39). La domination parisienne s’intensifie et un écart de points conséquent s’affiche. D’abord 20 points les séparent (29-49), puis 30 (34-64), allant même jusqu’à une distance de près de 40 points en fin de première période (46-88). Ce match est marqué par de nombreuses chutes. Le jeu est particulièrement dynamique. Les P’tites Frappes se montrent féroces. Elles n’hésitent pas à user de leur force pour bousculer et faire chuter les Amiénoises. Au 19ème jam, lorsque Sue Rhimy parvient à dépasser les bloqueuses adverses, l’une des P’tites Frappes tente même de la poursuivre pour la bousculer et la stopper dans sa course : « On a été très surprises parce que leur équipe A étaient plus tranquilles, et là, les P’tites Frappes ont un jeu vachement brutal auquel on n’était pas habitué. Du coup, je pense que ça nous a fait un peu paniqué au départ ! », confie Sue Rhimy. Les Rolling Candies ont tout de même souhaité miser davantage sur la concentration et « jouer la sérénité ».
Une superbe remontée à temps
Au démarrage de la deuxième période, Psycko Pass s’élance, mène directement la danse et rapporte 7 points au cours du premier jam (53-88). Les bloqueuses amiénoises sont efficaces et font solidement barrage aux jammeuses adverses. Un travail d’équipe qui porte ses fruits puisque l’écart de points diminue alors progressivement (66-88, 95-112). La fin de match approche à grand pas, et la tension est palpable. A onze minutes du dernier coup de sifflet, les P’tites Frappes conservent toujours une belle avance (99-132). Mais alors que la remontée semble difficile face à ces joueuses robustes, les Rolling Candies enchaînent soudainement les points et font stagner leurs adversaires (108-132, 116-132, 126-132). Une remontée impressionnante avec 27 points précieux récupérés en l’espace de cinq jams. Des points qui font toute la différence et offrent aux Amiénoises l’occasion de remporter le match. Avec un score serré à deux minutes de la fin du match, tout se joue alors sur ce dernier jam durant lequel les jammeuses Psycko Pass et J.LOLO se font face. Le coup de sifflet est donné, chacune d’elles se confrontent aux bloqueuses. La Candies trouve finalement une issue pour passer, puis enchaîne un maximum de tour jusqu’à la fin du jam. Malgré une grosse frayeur pendant la quasi totalité du match, les Rolling Candies s’en sortent finalement avec une belle victoire en poche pour cette fin d’année. (141-136)
En route pour 2020
Concourant pour les Championnats de France (N1), les Rolling Candies se sont dernièrement inclinées face aux Encastreuses parisiennes, mais elles ont désormais plus de deux mois pour se préparer à la prochaine étape qui se déroulera à Metz. Le rendez-vous est d’ores et déjà fixé pour le dimanche 1er Mars, et elles affronteront les Strasbourgeoises issues du Hell’s Ass Derby Girls.
Angélique Guénot
Crédits photos : Kévin Devigne – Gazettesports.fr