Pendant la triangulaire des hommes du SCHAM, ce samedi, et avant celle des femmes, nous sommes partis à la rencontre de Kaitly Diboti, jeune haltérophile amiénoise. Entretien.
Bonjour Kaitly, pourrais-tu tout d’abord te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Kaitly Diboti, j’ai 18 ans. J’ai commencé l’haltérophilie à l’âge de 14 ans. Je suis au Pôle France du CREPS à Toulouse, à côté je suis en première année de BTS technico-commercial.
D’où vient ta passion pour l’haltérophilie ?
J’aurai donné le goût de ce sport à ma sœur
Dans ma famille, il n’y a aucun haltérophile, je suis la première mais apparemment, j’aurai donné le goût de ce sport à ma soeur (Livia Diboti, membre du SCHAM également), qui en fait depuis deux ans. Moi j’ai toujours été sportive, mais il y a une période où j’ai arrêté. Quand j’ai voulu reprendre, je suis venue au gymnase Charpentier, où Christophe (ndlr : Moitie, entraîneur du SCHAM) m’a fait essayer l’haltérophilie, et ça m’a plu.
Tu as donc commencé assez jeune, ça a été dur les premiers mois dans cette nouvelle discipline ?
Au départ, ça n’a pas été trop dur, car ça s’apprend progressivement. Au debout, je soulevais moins lourd, j’ai pris le temps d’apprendre la technique, de me perfectionner, et après, je me suis améliorée. Ça ne pas paru si difficile que cela.
On peut donc parler de vraie passion, pas seulement de hobby ?
C’est quelque chose dans lequel je suis lancée, j’ai fait des concessions pour me consacrer à l’haltérophilie, je suis partie à Toulouse, loin de ma ville natale, c’est vraiment un choix sérieux.
Tu as donc fait le choix d’aller au CREPS sur Toulouse, pourquoi être rester tout de même au SCHAM ?
Toulouse, j’y suis vraiment pour m’entraîner, pas pour changer de club. Le CREPS est une structure où nous sommes beaucoup d’athlètes de tout le pays. Ce n’est donc pas en projet de quitter le club ici. J’ai commencé à Amiens et j’espère finir à Amiens.
Pourrais-tu désormais nous parler de ton palmarès ?
J’ai été championne de France l’année dernière en cadets, et cette année j’ai été aussi championne de France en juniors où j’ai battu les records. J’ai fait les championnats d’Europe en octobre, en Roumanie (ndlr : à Bucarest), où j’ai fini septième sur onze, j’ai été classée dans les huit premiers, c’était mon objectif.
On approche des Jeux Olympiques de Tokyo, l’an prochain, j’imagine qu’il y a très de peu de chances de t’y voir. Etre à JO à Paris (2024) ou à Los Angeles (2028) peut être jouable ?
Ça peut être un objectif d’aller à Paris oui.
En effet, être aux prochains Jeux Olympiques est impossible. Ça peut être un objectif d’aller à Paris oui.
As-tu des modèles dans l’haltérophilie, un ou une athlète dont tu t’inspires ?
Je n’ai pas de modèle précis, une personne sur laquelle je fais une fixation, à qui je m’identifie. Mais il y a des athlètes qui ont ou qui ont eu un très bon niveau, de qui je m’inspire un peu, techniquement notamment.
As-tu une préférence entre les deux disciplines de ton sport ?
J’essaie de me donner à fond sur les deux épreuves, car je trouve qu’il n’y a pas d’acquis, quand je soulève une barre, je me donne à fond. Après je suis plus à l’aise au jeté, mais avec une blessure aux épaules, ça s’est un peu dégradé, mais là ça revient.
Plus localement, quel est l’objectif de la saison pour ton équipe ?
Pour l’instant, ce qu’on fait n’est pas suffisant, il faut jouer le maintien en N1.
Romain Prot
Crédits photos – Coralie Sombret & Léandre Leber – Gazettesports.fr