Rapidement « surclassées » par un adversaire (très) ambitieux, les Longacoissiennes ont sombré. Elles demeurent plus que jamais dans les eaux troubles de ce championnat.
La tâche s’annonçait difficile avant même le coup d’envoi, elle s’est rapidement révélée insurmontable pour les protégées de Jean-Louis Otello. Qui, malgré leur courage, n’ont pu échapper à un calvaire face à Calais Grand Pascal (0-12).
Face à un adversaire au rêve d’accession clairement affiché, les Longacoissiennes ont tenté de faire de la résistance… avant de se résigner à rendre les armes. « Nous avons vécu un après-midi cauchemardesque. Le score en est d’ailleurs le reflet. » exprime Estelle Boëte. Porte-parole d’un effectif qui s’est rapidement contraint à jouer le rôle de figurant. Un groupe où Jean-Louis Otello, son responsable technique, a dû jongler jusqu’au coup d’envoi « avec les défections professionnelles et personnelles. Et opposé à un tel rival, cela ne pardonne pas » commente, pour sa part, l’intéressé.
Lequel – à l’image de son relais (à vocation défensive) sur la pelouse – pointait aussi à l’index le « manque d’agressivité, de rigueur, de dynamisme parfois » d’une équipe qui se morfond dans les profondeurs du classement.
« Je veux bien, peux bien admettre que les Nordistes nous étaient nettement supérieures. Que notre objectif apparait divergent lors de cet exercice mais tout de même ! Nous nous devions de faire un peu mieux… » indique Estelle Boëtte. Joueuse à vocation défensive qui s’impatiente d’un sursaut d’orgueil de ses coéquipières.
Je ne vais pas vous raconter qu’il est préférable de perdre une fois douze à zéro que douze fois un zéro. Cela n’aurait d’ailleurs aucun sens. Ce duel est une cicatrice qu’il va falloir atténuer.
Jean-Louis Otello
Un souhait que partage Jean-Louis Otello : « Je ne vais pas vous raconter qu’il est préférable de perdre une fois douze à zéro que douze fois un zéro. Cela n’aurait d’ailleurs aucun sens. Ce duel est une cicatrice qu’il va falloir atténuer. Il est nécessaire cependant de se reprendre, de tirer certains enseignements de cette confrontation déséquilibrée. Et ensuite veiller à tirer notre épingle du jeu face à une adversité plus à notre portée. Focalisons-nous sur ces rencontres considérées souvent « couperets », déterminantes dans la course au maintien où l’accent psychologiquement permet souvent de faire la différence ».
Rester concentré sur le but à atteindre à l’heure du décompte final, savoir se (re)mobiliser s’affirment comme les maître-mots d’une troupe qui espère également des jours meilleurs… Pour ainsi espérer prendre (enfin) son envol dans ce championnat Régional 1 où l’ESC Longueau reste capable de se sortir de ce mauvais pas. « A force d’abnégation et de volonté cependant » rappelle, scande Jean-Louis Otello.
LONGUEAU. Stade Emile Noël. Calais Grand Pascal bat ESC Longueau 12-0
Arbitre : M. Voivenel assisté de MM. Seigneur et Flicourt.
Bonne pelouse. Temps ensoleillé mais frais.
Fabrice Biniek
Crédit photos : Reynald Valleron – Gazettesports