Après une Fédérale 3 atteinte ce dimanche face à Calais, joueurs et entraîneurs du RCA ont sûrement dignement fêté la parfaite conclusion de leur saison. Une victoire historique 27-18 face à Calais pour Martin Saleille et ses hommes, qui réagissent ci-dessous à cette belle victoire.
Clément Meunier (capitaine comblé) : « C’était compliqué c’est vrai. Ils ont marqué très rapidement et ont été ultra réalistes. À ce moment là je me dis que le match sera difficile à négocier. On rentre aux vestiaires à 15-15, mais c’était du beau jeu qui se faisait sur le terrain. En deuxième période on a eu un moment de flottement, on n’arrive plus à y aller franchement, mais eux font des fautes et ne concrétisent pas. Et dans les derniers instants on met en place la défense de fer. On est dominés, ultra-dominés, mais on ne prend pas de points. Ça aussi c’est un très bon point pour nous.
Dans les vestiaires avant le match, on s’était dit avec Louis Wiotte qu’aujourd’hui on devait tous les deux marquer. C’est chose faite et ça nous réussi. C’était ma troisième finale aujourd’hui, après celles perdues face à Soissons et Saint-Omer. Il la fallait aujourd’hui, et beaucoup s’est joué dans la tête. »
Martin Saleille (coach entré dans l’histoire du club) : « Il n’y avait que la victoire qui comptait aujourd’hui. Malheureusement on commence la journée par la défaite de la réserve, qui aurait méritée mieux avec la très grosse saison qu’ils ont fait eux aussi.
Ce titre m’a déjà échappé à plusieurs reprises, et cette fois je n’avais que ça en tête. C’était une rencontre très difficile, face à une équipe de Calais qui a tout exploité en première mi-temps. On prend 3 essais, et on a été bon de les pousser en coin, ce qui fait qu’ils ne transforment pas. Moi, c’était mon objectif pour l’équipe de passer leur ligne trois fois à la pause. Le jeu de la seconde mi-temps n’était pas terrible, mais on a dominé physiquement je pense. En face c’était très fort. Ils ne lâchent jamais rien, et jusqu’au bout j’ai tremblé.
Finalement on rentre dans l’histoire en étant le premier club champion qui monte en Fédérale 3 sur la ligue des Hauts-de-France. »
Julien Carlier (président d’une équipe de Fédérale 3) : « Le match a été très stressant vu du bord de la pelouse ! Mais l’attitude a toujours été bonne de la part de l’équipe, et le projet a été respecté. Ça a été une grande fête, avec beaucoup de public venu faire le déplacement. Ça récompense un travail fait de la part des deux collectifs, première et réserve, et ce depuis septembre.
Du côté du club, c’est aussi un long travail qui a été récompensé. Le club a connu beaucoup de mutations cette saison, notamment sur les infrastructures. On a installé la salle de musculation, de nouveaux vestiaires, et cela a représenté beaucoup d’heures pour le staff et pour les bénévoles. On en est presque à dire qu’on va s’ennuyer l’année prochaine, puisque tout est fait ! (rires). Tout est en place pour aller encore plus loin.
Il va falloir que l’on recrute si on veut éviter d’envoyer l’équipe au casse-pipe. La Fédérale 3 est un tout autre niveau qu’il va falloir que l’on intègre pour être performant. En attendant il nous reste le championnat de France, ça peut encore faire quelques matchs de plaisir aux quatre coins de la France ! »
Benjamin Poupart
Crédit photo : Coralie Sombret, Kévin Devigne – GazetteSports
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