À l’issue de la qualification amiénoise pour la finale de coupe de France, c’est un Mario Richer satisfait de la prestation de son équipe qui s’est présenté en conférence de presse. Un coach qui a été particulièrement impressionné par la ferveur des supporters picards.
Vous avez réalisé une très belle performance cette après-midi…
Oui oui, on a bien joué défensivement, après 2 périodes on avait donné seulement 4 chances de compter à l’adversaire. Bon, dans le 3ème il y a eu un peu plus de chance (ndlr : pour Strasbourg) à cause des avantages numériques, surtout à 3 contre 5, mais notre gardien a fait les arrêts nécessaires. Donc c’était un bon match, une erreur de notre part qui a donné un but, une erreur d’un joueur qui jamais ne fait d’erreur de ce style, qui ce soir l’a fait. Mais bon on a été très discipliné dans le système, on a bien joué défensivement, autant devant que dans notre zone. Ce sont des choses importantes pour nous et si on réussi à faire ça, on se donne toujours une chance de gagner le match et quelque soit l’équipe contre qui nous jouons.
Encore 3 buts en powerplay aujourd’hui, le travail effectué a payé ?
Et bien on a mis beaucoup l’accent là-dessus ces dernières semaines, alors il faut continuer. Oui l’avantage numérique c’est ce qui nous a manqué lors des derniers matchs, lorsque l’on perdait par un but et qu’on avait aucun but en avantage numérique. Quand tu as un but de plus en avantage numérique, tu as une chance de gagner le match donc c’est parfois ça la différence.
Moins de 24 heures avant la finale, comment ça se passe dans ces moments là ?
Pour le moment on va aller parler aux joueurs. Les joueurs doivent récupérer comme ils le font d’habitude après les matchs, bien s’alimenter, bien s’hydrater et « enjoy » ce moment là. Mais par la suite, il faudra calmer tout ça pour être prêt demain.
Il ne faut pas jouer la finale dans la tête dès ce soir?
Oui oui, ce soir on relaxe, il ne faut pas se casser la tête à savoir contre qui on va jouer, si c’est telle ou telle équipe. Là ( ndlr : pour l’autre demi-finale) il y a une équipe qui doit gagner, il va y en avoir une en finale, on ne sait pas laquelle, mais dès ce soir, les entraîneurs vont être sur les vidéos pour regarder les images que l’on a de ces équipes là. Comment on va faire pour les aborder, comment on les a abordé sur la saison. Nous avons joué 4 fois Lyon et 3 fois Chamonix Mont-Blanc, donc on a de l’information sur eux, et eux ont de l’information sur nous.
Et la ferveur amiénoise vous en avez pensé quoi?
Waouh, Waouh… incroyable, incroyable je n’ai jamais vu ça. Je ne sais pas si ce sont les même personnes qui sont ici ou si ce sont des gens différents mais l’atmosphère était folle. Mais alors c’était impressionnant, vraiment impressionnant. Il faut leur dire bravo et puis revenez demain ! Et surtout de venir chez nous (ndlr : à Amiens), à nos matchs, pour faire autant de bruit. Mais moi je n’en reviens même pas à quel point l’ambiance était là.
Propos recueillis par Quentin Ducrocq
Crédits photos Leandre Leber Gazettesports.fr