Après une série de 3 défaites, et à l’aube de rencontrer Grenoble, Bastien Maïa s’est exprimé sur la période un peu plus compliquée que traverse son équipe actuellement.
On a senti l’équipe sans solution offensive hier soir face à Mulhouse, un constat que tu patages?
Oui oui, et puis on ne va pas se cacher que leur gardien a quand même fait un beau match. Il a fait des arrêts où il ne savait même pas où était le palet, mais il le touchait quand même, donc ça ne rentrait pas. Après, c’est sûr qu’offensivement on peut faire beaucoup mieux, et on le sait. Mais je pense que défensivement aussi on peut s’améliorer. En tout cas, il y a pas mal de choses qu’il va falloir améliorer pour aller chercher des points à Grenoble.
Comment tu expliques cette « mauvaise passe » en terme de résultats ?
Je ne sais pas, je sais que tout le monde parle de fatigue et je pense que la semaine dernière c’était peut-être le cas. Mais là, maintenant, ce n’est plus le cas, on a eu un peu de repos la semaine dernière, donc il faut arrêter de chercher des excuses tout le temps. La fatigue peut éventuellement jouer, mais les autres équipes aussi elles ont des déplacements, ça fait partie du jeu. Mentalement, peut-être qu’il y a une légère perte de confiance, notamment par rapport à la période où on allait bien en décembre et qu’on avait fait cette série de victoire. Mais c’est à nous de travailler dur pour regagner cette confiance et pouvoir repartir sur de bonnes bases.
Vous avez un déplacement compliqué à Grenoble demain, comment tu l’abordes ?
Match à 15h déjà ça ne me déplaît pas. Je préfère même, parce que parfois, jouer à 20h et cogiter toute la journée, mentalement ça peut être compliqué. Au moins, en jouant à 15h, tout s’enchaîne vite et tu n’as pas le temps de trop réfléchir. Après voilà, on sait que Grenoble c’est une grosse équipe, et encore plus avec les 2 joueurs qu’ils ont recrutés. Mais nous ça ne change pas notre plan de match ou quoi que ce soit. On va là-bas pour travailler et pour aller chercher des points. Aller faire un gros match et les gêner, et puis si on revient bien aux bases, il n’y a pas de raison que l’on ne fasse pas de bonnes choses là-bas.
Propos recueillis par Quentin Ducrocq
Crédits photos Roland Sauval