FOOTBALL : « Nous restons toujours en course »

-léandre leber-gazettesports
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Après la rencontre de vendredi dernier entre l’Amiens SC et Sedan, l’entraineur amiénois, Christophe Pélissier a fait le constat suivant :

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« Nous restons toujours en course »

Dunkerque, Orléans battu, Marseille et Strasbourg en échec, l’occasion était idéale pour les Amiénois de revenir quasiment à la hauteur du podium. Malheureusement, une fois de plus, à la Licorne, les joueurs de Christophe Pélissier n’ont pu profiter de l’occasion. A leur sortie du vestiaire et nous y reviendrons, ils estimaient, comme les observateurs du reste, que le nul était mérité.

Sedan s’était montré un adversaire de qualité dans ce match de poker menteur, dans ce match fermé et au cours duquel les occasions de buts ont été rares.

Nous n’avons pu juger les qualités du Péronnais Willly Maeyens qui ne s’est incliné qu’une fois et encore sur penalty. Tout comme Régis Gurtner ne pouvait rien sur le retourné aux six mètres de l’attaquant ardennais Tabekou qui fut du reste un véritable poison durant tout le match. Ainsi, les deux buts ont été marqués sur coups de pieds arrêtés et du reste, l’entraineur de l’ASC déplorait que les trois derniers buts encaissés par sa défense à la Licorne l’avaient été sur coups francs.

« Ce nul ne fait pas notre affaire car nous sommes dans l’obligation de gagner nos matches, a indiqué Roger Lemerre le coach ardennais. Nous regardons en dessous. Les joueurs ont fait une partie correcte et même plus que correcte au niveau du jeu collectif. C’est réjouissant. Revenir au score ici à Amiens est une performance. Nous avons vu deux footballs différents. Nous avons essayé de bien jouer avec des redoublements de passes mais nous nous sommes retrouvés devant la force athlétique d’Amiens avec des attaquants qui vont très vite.
Notre défense a été solide jusqu’au penalty. Au niveau des occasions, nous avons eu des possibilités avec Goba au début. Mais il faut être honnête, nous avons eu deux sauvetages. Nous avons essayé de faire face après le but. Nous sommes restés bien organisés. Je pense que c’est mérité mais c’est vrai que l’équipe d’Amiens, c’est quand même une force physique ce qui n’a pas été le cas chez nous puisque Goba était esseulé.
Je suis très heureux d’être à Sedan et puis j’en profite pour remercier les deux présidents de Sedan qui m’ont fait confiance et qui ont été courageux de prendre un entraineur de 74 ans. »

Juste après Christophe Pélissier s’est présenté devant la presse. « Ce fut un match fermé qui s’est déroulé au milieu du terrain avec deux blocs qui ne voulaient pas s’exposer. Nous avions été piégés lors des derniers matches et nous ne voulions pas nous faire contrer. Nous avons la chance de marquer sur penalty. Dans ce genre de match fermé, que vous menez au score, vous n’avez pas le droit sur un nouveau coup de pied arrêté, nous encaissons un but.
C’est le même constat. C’est un manque de rigueur et de concentration. Nous avons en fin de match des situations que nous n’avons pu concrétiser. Nous avons des regrets quand on voit les résultats mais il reste 21 points à prendre et nous restons en course. Mais nous regardons quand même vers le bas. Nous voulions prendre les trois points pour casser cette série. »

Christophe Pélissier a alors remarqué que l’équipe prenait bien quatre points en deux matches mais que les trois de la victoire étaient obtenus à l’extérieur.

Il serait bon de faire le contraire afin de satisfaire le public de la Licorne qui n’a plus vu de succès depuis décembre. Dès la fin du match, Christophe Pélissier et ses joueurs se sont projetés sur le déplacement de vendredi à Avranches qui vient de gagner deux matches,  marquer quatre buts et surtout sans en avoir encaissé aucun.

La conclusion sera pour Christophe Pélissier : « Oui nous sommes déçus mais nous ne pouvons rien reprocher aux joueurs dans leur investissement, leur solidarité, leur débauche d’énergie. »

Lionel HERBET

Publié par Leandre Leber

Fondateur du média, journaliste curieux tant en photo qu'en rédaction. Les mots et les rencontres ont du sens.