Le naturel optimiste d’Hubert LOUVET
Après plusieurs décennies de présence à tous les niveaux du cyclisme picard et français, Hubert Louvet reste très confiant pour l’avenir de son sport. «Je suis d’un naturel optimiste» dit-il volontiers.Cela fait plus de trente ans qu’il se dépense sans compter pour servir son sport de toujours : le cyclisme.
Hubert Louvet est solide à la tête du comité de Picardie qui, ces prochains jours, va se dissoudre afin que soit créé le futur grand comité de la Région Hauts de France. Hubert Louvet est aussi le président de Promotion Sport Picardie qui organise le Grand Prix de la Somme et le Prix Jean Renaux. Le Gand Prix de la Somme se déroulera le dimanche 22 mai entre Dury et une arrivée à Albert en faisant référence au centenaire de la bataille de la Somme. Récemment, Hubert Louvet et son bras droit Henri-Paul Fin ont réuni à Saint-Fuscien une partie des bénévoles qui le dimanche 22 mai, vont être de service pour que l’épreuve se déroule sans aucun problème. Hubert Louvet est par ailleurs secrétaire général du CROS et prochainement, il devrait avoir une fonction au sein de la Ligue Professionnelle. Il parvient à cumuler toutes ces obligations grâce à un calendrier parfaitement maîtrisé. Pour ce qui est de cette saison cycliste, il s‘avère que seul, le Grand Prix de la Somme, financé en grande partie par le Conseil Départemental et les sponsors, ne subira aucune alerte. C’est la preuve du sérieux de PSP depuis maintenant trente ans.
Nous avons questionné Hubert Louvet sur sa vision actuelle du cyclisme :
«Je suis d’un naturel optimiste et ce en dépit des difficultés qui sont celles de la société d’aujourd’hui. Le bénévolat est de plus en plus difficile et nous avons de plus en plus de mal à trouver des personnes disponibles.
En ce qui nous concerne à PSP où nous avons toujours envie de réaliser de belles choses, cela ne se passe pas trop mal. La société évolue sans cesse et ce que nous avions vécu voici une dizaine d’années, n’a plus cours aujourd’hui. Tout comme les sportifs ne réagissent plus du tout de la même façon.
Aujourd’hui, nous nous posons la question suivante : est-ce que le cyclisme est en train de mourir ou bien a-t-il besoin d’un nouveau souffle et d’une nouvelle dynamique pour pouvoir se relancer ?
Je suis confiant car je rappelle que c’est en France que nous avons le plus d’épreuves organisées par la Fédération et les clubs. Ce sont des épreuves organisées par des gens comme nous à PSP, soit des bénévoles. Vous savez qu’en France, à l’exception d’ASO, tous les organisateurs sont des bénévoles.
Il ne faut pas se laisser aller et nous à PSP, nous avons toujours envie de bien faire les choses.
La terre de Picardie a toujours fourni de grands coureurs. On s’aperçoit que dans le Nord, cinq épreuves de niveau national viennent de disparaitre.
J’espère que la Côte Picarde repartira et que la Grande Région ne va pas laisser tomber le Tour de Picardie. Ne soyons pas d’un naturel pessimiste. En ce qui concerne le futur grand comité, sachez que mon collègue du Nord-Pas-de-Calais et moi-même, sommes assez intelligents pour que les sportifs ne souffrent pas de la fusion. Cela va peut-être permettre un nouvel élan. En tout cas, de mon côté, je ne serai pas le générateur d’un conflit et je n’ai aucun égo du côté de ma personne même si je serai toujours présent dans le futur comité ».
Lionel HERBET