Julien Ielsch le défenseur qui marque des buts décisifs
Avant le match de National entre l’Amiens SC et Orléans qui se déroulera ce samedi au stade Moulonguet (15 heures), il nous a paru intéressant d’aller à la rencontre de Julien Ielsch, un joueur haut en couleurs.
Un joueur qui affirme sans cesse que pour battre Orléans, il faudra afficher un vrai tempérament de guerrier.
Julien Ielsch n’est pas du genre à manier la langue de bois. C’est un garçon franc, direct et qui a toujours une blague dans sa musette. Pour être clair, Julien Ielsch est le genre de « mec » avec qui, on ne s’ennuie jamais et avec qui, on passerait volontiers ses vacances, en n’oubliant jamais l’heure de l’apéro.
Dans les propos qu’il a tenus au sujet du nul ramené de Châteauroux et de son but égalisateur, nous relevons une petite contradiction. En effet, il fallait être très fort défensivement pour museler l’attaque adverse. Il fallait ne pas se découvrir et être très vigilant sur les coups de pieds arrêtés.
Et puis voilà que c’est lui, Julien Ielsch, le défenseur, le guerrier qui défend sa forteresse qui se retrouve, à un certain moment, dans le camp adverse et qui, d’une reprise de volée à ras de terre, obtient l’égalisation.
« C’est vrai que je me retrouve au bon endroit et que je suis parvenu à marquer à la fois contre Orléans et Châteauroux. Mais je ne me considère pas comme le sauveur. C’est d’abord le groupe. Nous avons effectué un gros travail défensif. C’est bien que nous ayons ramené ce point qui a récompensé notre débauche d’énergie. Dans le contenu, ce ne fut certes pas un grand match mais l’essentiel était que nous ayons affiché un esprit guerrier et ce, afin de repartir d’un bon pied avant la réception d’Orléans.
« C’est vrai que j’ai senti à Châteauroux que le match pouvait basculer et qu’un équipier pouvait centrer. Pourquoi je me retrouve à cet endroit ? A vrai dire, je n’en sais rien. C’était aussi la même chose à Orléans. Peut-être que j’ai senti le coup ? Suis-je devenu dangereux et buteur ?
« Non je pense que je suis dangereux pour les …chevilles de mes adversaires (rires).
« C’est anecdotique. Je marque deux buts, c’est sympa mais mon premier rôle, c’est quand même de défendre. »
Ce samedi, Julien Ielsch va connaitre deux changements : l’horaire et le stade Moulonguet qu’il connait peu.
« Nous ne sommes pas habitués à jouer à 15 heures mais nous nous y sommes préparés dans la semaine. Ce n’est jamais évident quand vous êtes « formatés » à jouer en nocturne. Nous n’avons pas le choix mais ce que je veux ajouter, c’est que nous devons avoir l’esprit Coupe jusqu’à la fin de la saison. Et de ce côté, ça tombe bien puisque 15 heures, c’est le véritable horaire d’un match de coupe. A nous d’avoir l’esprit guerrier afin de pouvoir terminer cette saison le plus haut possible et si possible monter.
« Ne brûlons pas les étapes. Nous avons pris une bonne claque à Boulogne et ce point au courage à Châteauroux, nous permet d’y croire. A nous maintenant d’enchainer avec les deux matches à domicile. Mais nous savons qu’Orléans, c’est une belle et solide équipe et que ce ne sera pas évident. A nous de ne pas nous focaliser sur l’adversaire et de penser à notre jeu.
« Moulonguet, je connais. Je me souviens qu’une fois avec Thomas Mienniel, j’avais joué un match en CFA 2, le coach Francis De Taddeo ne nous ayant pas retenus en National.
Moulonguet, c’est un peu le stade à l’ancienne. J’aime bien. Les anciens joueurs et anciens supporters que je croise en ville, sont contents de retourner là-bas. Si on peut retrouver cette ambiance champêtre et que nous sommes des guerriers sur le terrain, cela peut être intéressant. »
« Cela reste un match à domicile. Notre mission est claire : faire du mieux possible. Que ce soit Moulonguet ou la Licorne, cela reste un terrain avec de la pelouse verte et deux cages de gardien ».
Lionel Herbet