1994, les joueurs de l’ASC n’ont pas de terrain d’entrainement

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Le stade Moulonguet a eu une grande histoire, retrouvez-là cette semaine

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Novembre 1994 : Les joueurs de l’ASC n’ont  pas de terrain d’entrainement

Voici une bonne vingtaine d’années, le stade de la Licorne n’était pas encore construit. Ni le stade Jean Bouin. Les joueurs de l’Amiens SC qui évoluaient en Division 2, étaient professionnels avec pour entraineur Arnaud Dos Santos.

En novembre 1994, ils  furent privés l’espace de quelques jours, d’un terrain … d’entrainement. Certes, ils disputaient leur match de compétition au stade Moulonguet mais à cette époque, ils s’entrainaient un peu partout à Amiens. Le plus souvent,  ils venaient en semaine au stade Henri Leclercq. Or, ce stade était utilisé les jours de match par l’A C Amiens Nord entrainé alors par Michel Ziouziou.

Cette cohabitation connaissait parfois des soubresauts et c’est ainsi qu’un jour, les joueurs  de l’ASC ne purent pénétrer à l’intérieur du stade Henri Leclercq, un barrage constitué de joueurs de l’AC Amiens les en empêchant. « Nous sommes désolés mais c’est le seul moyen de nous faire entendre » déplorait Michel Ziouziou qui poursuivait « Notre terrain de compétition est devenu un champ de patates ».  De son côté, Arnaud Dos Santos trouvait la situation ubuesque.

La municipalité d’Amiens ne pouvait rester insensible face à cette situation. Michel Devaux qui était adjoint aux sports convoquait les deux parties. Un accord était trouvé mais il fallait attendre quelques jours pour qu’il soit rendu public. Les deux présidents, M.Pouillot pour l’ASC et M.Mebarek pour l’AC Amiens devaient  convenir « qu’il fallait adopter des formes de négociations adaptées au football ». En quelque sorte, il s’agissait d’une sorte de réconciliation et le départ d’une vraie collaboration entre les deux clubs.

Il était en effet décidé que les deux clubs devaient  se diriger  vers un partenariat. Et c’est Robert Buchot qui était chargé de faire des propositions et de jouer le rôle de liaison entre les deux clubs.

A noter que l’article écrit en page locale d’Amiens du Courrier Picard était l’œuvre de Michel Collet qui allait plus tard devenir le « patron » du journal avant d’être aujourd’hui employé par Amiens –Métropole dans la communication.

Lionel HERBET