Lors du dernier Open de la Baie de Somme, les meilleurs joueurs sont aussi des joueuses. Jiske Griffioen actuelle tenante du titre handisport de Roland-Garros est l’une des favorite à Rio en 2016 pour les prochain Jeux paralympiques. La néerlandaise revient sur sa participation à Rue.
C’est devenue une habitude pour vous d’être ici, est-ce que c’est avec le même plaisir que vous revenez chaque année ?
« Oui c’était ma troisième fois ici. C’est toujours un plaisir de jouer, je me réjouis de venir ici. C’est un grand tournoi en salle, on en a pas beaucoup en indoor. »
Après plusieurs titres, c’est plus difficile ou au contraire c’est plus facile ?
« Je pense que les victoires donnent confiance en ton jeu. Mais bien sûr ça donne peut-être un peu de pression à votre adversaire qui essaie de jouer mieu que vous. Donc tout le temps, vous devez être prêt à vous battre, et ça ne change pas. »
Actuellement vous vous préparer pour l’un des plus grand événement sportif
« L’année prochaine, ça sera les jeux paralympics de Rio en septembre, l’un de mes plus grand challenge. J’y vais pour gagner une médaille d’or. C’est un superbe défi. J’avais gagné une médaille de bronze à Londres en simple, c’était ma première médaille en simple. Ensuite j’ai remporté une médaille de bronze en doubles. C’était une superbe expérience mais il me manque encore l’or [rires]. »
Est-ce que les Masters de Picardie font partie de cette préparation pour Rio ?
« Maintenant on se sert de chaque tournois pour tester de nouvelles choses, construire son jeu, en apprendre plus sur le jeu de nos adversaire. C’est une partie de notre préparation pour Rio. Il reste un an avant d’y aller. C’est long. L’une de mes plus grande compétition que je fais pour m’y préparer c’est ici car c’est un grand événement pour disputer des matchs. Et oui j’aime vraiment ce tournoi. Certe ce n’est pas l’un des plus important, c’est un ITF 1. Ce n’est pas comme un super série ou un grand chelem. Mais quand tu fais de la compétition tu y va pour gagner. »
Aujourd’hui vous êtes numéro une mondiale de tennis en fauteuil, vous avez participé aux jeux paralympique, est-ce que vous êtes passé par d’autres sports ?
« J’ai joué au Basket en fauteuil pendant longtemps, notamment aux Jeux Paralympiques pour l’équipe nationale des Pays-Bas on a terminé quatrième. C’était en 2000 à Sydney, j’avais seulement 15 ans. J’ai longtemps combiné le basket et le tennis. Mes premiers jeux c’était avec le basket, mais je n’avais pas beaucoup de temps sur le terrain. C’était génial d’être aux paralympiques avec l’équipe. J’ai du prendre une décision, je ne pouvais plus faire les deux sports, j’ai choisi le tennis. »
Pourquoi ?
« Je pense qu’au tennis il y a plus de compétition. Aux Pays-Bas c’était un plus grand challenge. C’est un sport indiviuel, si tu gagne tu gagne par toi même. »
Propos recueillis par Francis LETOCART