[FOOTBALL] Faute de joueurs le match est stoppé !

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Roye comme l’AS Beauvais en .. 1998

Il s’est produit ce samedi un fait rarissime  sur le terrain de Roye. En effet, le match contre Troyes (B) en championnat de France CFA a été arrêté  quelques minutes avant la mi-temps.

Roye avait eu deux expulsés (Wome et Vaury), l’entraineur Sébastien Dailly avait procédé à ses trois changements tandis qu’hélas, deux joueurs locaux étaient blessés et ne pouvaient poursuivre la rencontre.

Du coup, l’arbitre arrêtait logiquement le match, Roye se retrouvant à.. 7 ce qui est interdit par le règlement.

Il est évident que le club royen est en ce début de semaine ko debout et aura bien du mal à récupérer. Comme toujours en pareil cas, il faudra beaucoup de solidarité au sein des joueurs pour redresser la situation. Le prochain match ne s’annonce pas facile du tout car Roye viendra disputer le derby au stade Jean Bouin contre l’AC Amiens qui vient de s’imposer à Lens 1-0.

Match prévu vendredi   à 19 heures.

Cette affaire de match arrêté à Roye n’est pas unique en soi et pour avoir été présent nous allons rappeler le cas d’une rencontre de L2 entre Beauvais et Guingamp  au stade Brisson.

Il s’agissait de la 14e journée de championnat le 29 octobre 1998. Avant le coup d’envoi, les deux entraineurs Francis Smerecki et Daniel Zorzetto avaient devisé tranquillement.

Ce match fut dans l’ensemble correct mais ainsi que nous l’avions écrit dans le Courrier Picard du lendemain, « l’arbitre qui s’appelait M. Bonnichon était devenu fou ». En effet, un record a été battu avec cette fois quatre expulsions du côté de Beauvais : Hervé Hagard, Olivier Vandevoorde, Marolany et enfin le gardien Xavier Poitrinal.

Quand il eut renvoyé au vestiaire Poitrinal, l’arbitre constata qu’il n’y avait plus que 7 joueurs sur le terrain.

Guingamp menait alors 2-0 (buts de Tasfaout sur penalty et Fiorèse) et à la 86e minute, tout le monde était renvoyé au vestiaire puisque Beauvais n’avait plus que 7 joueurs. Ce score de 2-0 se transformait alors en 3-0.

Dans le Courrier Picard, les gros titres s’étalaient :

« Beauvais crie au scandale »,

« Beauvais a la gueule de bois »,

« l’avenir du club est  enjeu » tandis que l’entraineur Daniel Zorzetto signalait « qu’en 25 ans de carrière, il n’avait jamais connu çà ».

Lionel HERBET