Dominique Georges est depuis hier, le nouveau chef du service des sports d’Amiens. Nous l’avons rencontré lors de la présentation du projet sportif amiénois samedi dernier à l’Hotel de ville. Originaire du Berry, cet ancien journaliste au journal l’Equipe a choisi la Picardie pour la suite de sa carrière.
Gazette Sport: Quelles sont vos ambitions en tant que nouveau chef du service des sports d’Amiens?
Dominique Georges : « Je serais en quelques sorte le chef d’orchestre de cette politique sportive. Je viens pour tout mettre en musique. L’ancienne équipe a travaillé pendant un an sur la mise en œuvre de ce projet sportif. Maintenant je vais faire en sorte qu’il soit appliqué durant la mandature. »
G.S: Est-ce que ça va être facile de s’adapter ?
D.G : « Non ! Ce n’est jamais facile. Mais ma famille ce sont les sports de combat, je les ai beaucoup pratiqués. Une des qualités premières dans cette discipline : c’est s’adapter. J’ai de grandes capacités d’adaptation, je comprends vite, je cherche des solutions et puis après je les appliques. J’ai commencé l’escrime très tôt à l’âge de 7 ans à Bourges. J’ai pratiqué la boxe, les arts-martiaux, le football, l’athlétisme en compétition. Maintenant j’arrive à avoir une activité physique de loisir, je fais beaucoup de vélo. »
G.S: Ne pas être amiénois est-ce un avantage ou un inconvénient lorsque l’on est chef du service des sports de la ville ?
D.G: « J’aime supposer que ça serai un avantage puisque je ne suis d’aucun clan, d’aucun club, d’aucun parti si je puis dire. J’arrive avec un œil neuf. On me demande de remplir une mission, je vais la remplir, je vais endosser le maillot du sport amiénois. »
G.S: Selon vous, cet œil neuf était ce qu’il manquait dans ce projet sportif ?
D.G: « Je sais que l’équipe jouait incomplète. Il manquait vraiment un homme dans le dispositif. C’est une équipe qui a fait un gros travail mais qui commençait à fatiguer un peu, comme à bout de souffle. Quand on joue à 10 au lieu de 11, nous n’avons pas les mêmes résultats. Désormais nous sommes au complet, et nous allons nous mettre au travail ! »
G.S: Pourquoi avez-vous fait le choix d’Amiens ?
D.G: « Quand j’ai vu cette offre je n’ai pas hésité, j’ai répondu. Pouquoi ? Parce que je connaissais déjà Amiens. J’y étais venu lors de compétitions. La première compétition à laquelle je suis venu assister : c’était les championnats de France de judo. J’ai trouvé le Coliseum magnifique, les personnes autour, les bénévoles qui faisaient un travail fantastique. Puis après je suis revenu assister à des matchs de volleyball, de tennis etc … Cette ville m’a plu je ne peux pas vous expliquer pourquoi… »
G.S: Vous aviez évoqué le Coliseum, vous l’avez jugé magnifique lors de vos premiers passages à Amiens. Qu’en pensez-vous? Avez-vous eu l’occasion d’y retourner avant de prendre vos fonctions ?
D.G: « Oui, j’y suis retourné. Je suis remonté sur la glace avec beaucoup de précautions. J’ai vu que c’était une installation structurante qui permet à la fois une pratique de haut niveau et une pratique tout public. C’est vrai qu’il y a des petits problèmes d’entretien auquels il va falloir remédier. Il y a une grosse équipe qui y travaille. Je crois qu’il y a près de 80 personnes qui pour le faire fonctionner. Je dois rencontrer tout le monde et voir comment nous pouvons travailler ensemble, nous allons essayer d’améliorer les choses. J’ai vu que le président Alain Gest etait motivé pour y mettre les moyens et faire de la capitale picarde, la capitale du sport. C’est un programme qui me plaît ! »
Francis LETOCART