[BASKET] L’EURO BASKET, UN BENEVOLAT ESSENTIEL

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Rencontre avec l’organisation du Tournoi International « Euro Basket 2015 »

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Nous avons profité des coulisses du tournoi international de basket U 15 qui s’est déroulé à Amiens les 23 et 24 mai 2015 pour découvrir le travail en amont de cette compétition. Pour cela, nous avons rencontré Madame Dominique Morel, enseignante en anglais, et, épouse du Président de l’Amiens SC BB.

Patrick GRAUX : Madame Morel, vous êtes la cheville ouvrière de l’organisation de ce tournoi, expliquez-moi en quoi consiste votre rôle dans cette organisation.

Dominique MOREL : Tout d’abord, je suis une bénévole parmi tant d’autres sans qui ce tournoi ne pourrait avoir lieu. Il est vrai que j’interviens avant les autres, mais mon rôle est complémentaire de celui des autres bénévoles, et, je le redis, sans eux, je ne suis rien.

PG : C’est bien ce que j’avais compris, donc, votre rôle ? À partir de quand commencez-vous à travailler sur ce tournoi ? Quelles sont les principales tâches ?

DM : Je commence avant Noël, soit six mois avant la compétition. Je m’occupe de remplir le dossier de demande d’autorisation à la Fédération, s’agissant d’un tournoi international, c’est incontournable. Je remplis les demandes de subventions auprès des collectivités, même si d’une année à l’autre, cela se ressemble, c’est quand même un travail significatif. Je contacte les équipes, je fais les demandes d’autorisation pour la buvette. Je m’occupe de l’hébergement avec la Sainte-Famille.

PG :Vous en êtes à combien de tournoi au niveau « organisation » ?

DM : Nous en sommes à notre 18ème tournoi, mais pour ma part, c’est le 8ème pour lequel je m’investis dans l’organisation.

PG : Je reviens sur le rôle des bénévoles ; le travail des autres bénévoles se déroule comment ?

DM : Les membres du Comité travaillent énormément sur l’organisation dès que j’ai démarré ma recherche d’équipes, leur travail est très important. Evidemment, les bénévoles du club sont mobilisés sur toute la durée de la compétition, je les remercie, car sans eux, rien n’est faisable. Au total, je pense pouvoir dire que c’est environ 35 bénévoles qui sont mobilisés sur cette organisation.

PG :Spécifiquement sur ce tournoi, avez-vous en-tête le montant du budget ?

DM : Environ 10 à 15 000 € ; le financement est assuré par les collectivités : Amiens-Métropole, le Conseil Général et le Conseil Régional…

PG : Comment cela se passe-t-il pour l’hébergement et  la nourriture des équipes ?

DM : Les équipes sont hébergées à la Sainte-Famille, les équipes étrangères arrivent le vendredi soir ; l’hébergement et la restauration, pour 12 personnes par équipes, sont pris en charge par le club.

PG : Pourquoi la Sainte-Famille ?

DM : La Sainte Famille est située près de la gare, donc très proche du centre-ville ; les équipes prennent leur repas du soir, dorment à la Sainte Famille et peuvent faire aisément du shoping et visiter la ville.

PG : Avez-vous des équipes habituées à ce tournoi ?

DM : Oui, ce tournoi nous permet de tisser des liens avec les autres clubs, français ou étrangers ; nous voyons le Danemark  pour la cinquième année, la Slovénie, ça fait trois ans

PG : Sportivement, qu’espérez-vous au niveau des résultats ?

DM : Personnellement, l’objectif qui m’intéresse est la confrontation avec des équipes étrangères : « participer avant tout », et surtout les échanges européens, voyez-vous, étant enseignante en anglais, il est primordial pour moi de voir les jeunes français profiter de ce tournoi pour échanger avec les étrangers, et partant, de travailler leur anglais et se confronter avec ces jeunes.

PG : Ce tournoi est-il l’occasion pour les équipes amiénoises de prendre des contacts pour d’éventuels tournois à l’étranger ?

DM : Evidemment oui, mais lorsque cela arrive, la décision est vue en tenant compte des impératifs en terme financiers et de bénévolat.

PGEn conclusion, votre souhait pour l’avenir de ce tournoi ?

DM : Mon souhait, ou un rêve, peut-être : pouvoir prendre en charge l’intégralité des frais liés à l’hébergement de toutes les équipes…..

PG : Merci Madame Morel.

Patrick GRAUX

Publié par Leandre Leber

Fondateur du média, journaliste curieux tant en photo qu'en rédaction. Les mots et les rencontres ont du sens.