Kevin Dusseau « Nous avons démontré que nous avons du caractère »
Vraiment original que cette idée de faire disputer la finale de la Coupe de France de hockey sur glace à .. Marseille.
La ville de l’O. M. et qui, jusqu’à présent, n’a qu’un vague rapport avec cette discipline. Pourtant, c’est bel et bien dans une patinoire, située à deux pas de la Canebière, où les Gothiques vont tenter de s’adjuger le trophée face à leurs ennemis jurés les Dragons de Rouen.
Une finale qui se disputera sur une seule rencontre, une rencontre au cours de laquelle, il ne faudra pas calculer.
Un joueur amiénois va vivre cette finale avec un certain pincement au cœur : le défenseur international Kevin Dusseau, fils de François qui lui aussi a porté les couleurs amiénoises.
Mais où cela devient intéressant c’est quand on apprend que Kevin est né à Rouen et que sa copine est également née dans la ville aux cent clochers.
C’est sa deuxième saison à Amiens après être passé à Grenoble et à Briançon où il a disputé des finales de la Ligue Magnus et de la Coupe de la Ligue. C’est donc une grande « première » pour Kevin qui ce vendredi, a été invité à donner le coup d’envoi de la rencontre de football entre l’ASC et Dunkerque.
«Jouer une finale de Coupe de France, c’est quelque chose d’extraordinaire, indique Kevin qui a été l’invité lundi de l’émission La Tribune de France Bleu Picardie. C’est une coupe que nous allons chercher. Elle est belle. Il n’y a pas de mot pour la définir même si j’aurais préféré jouer à Bercy, inutilisable en raison de travaux. Mais je pense qu’il y aura beaucoup de monde et une ambiance sympa.
« Pensez que cette finale contre Rouen, quasiment un derby nous allons la jouer à Marseille. Ce match nous allons le préparer peut-être un peu différemment et ce sera à nous de tout donner sur soixante minutes afin de ne pas avoir de regrets. C’est vrai que cette finale, il faudra la gagner et ne pas y aller en touristes.
« Le mois de janvier est le plus chargé de la saison mais je pense que c’est un bien. Plus il y a de matches et mieux c’est. Mais au bout d’un moment, nous en avons marre des entrainements. Et puis, rien de tel que les matches pour progresser. Ensuite, il faut gérer la fatigue, bien dormir, bien se reposer, ne pas se coucher trop tard et faire attention à son alimentation.
« Bien sûr que je pense à cette finale. Dans un coin de ma tête, elle est présente. Je dors bien mais je sais que c’est quelque chose d’exceptionnel. Quant au pronostic, c’est difficile. Une finale est particulière. Vous pouvez avoir une équipe qui survole le championnat et qui va perdre en coupe. Rouen est plus expérimenté que nous sur une finale mais nous avons démontré que nous avons du caractère et que nous savons réagir».
Lionel HERBET