J O de Rio : En attendant dimanche Tony YOKA

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 J O de Rio : En attendant dimanche Tony YOKA

Au début de cette semaine, nous avions évidemment évoqué la personnalité d’André MARTIN, président de la Fédération française de boxe mais aussi celui qui a créé le comité de Picardie, longtemps associé avec celui de la Champagne.

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Pour ceux qui le considèrent comme un peu trop « vieux », rappelons néanmoins qu’en tant que président, il connait parfaitement son sport. Il a  été boxeur professionnel et depuis toujours, il baigne dans cette discipline. Quitte à nous répéter, l’age ne compte pas.

André Martin baigne aussi comme un poisson dans l’eau au milieu des « politiques » de toutes sortes. Il sait combien parfois certains sont les premiers à le féliciter mais aussi les premiers à le critiquer quand les résultats ne sont pas au rendez-vous.

Puisque c’est l’heure des « premières »  avec ce titre de championne olympique pour  Estelle Mossely, rappelons nous qu’André Martin était déjà là quand notre Saint Quentinois Jérome Thomas était le premier Français champion du monde amateur puis double médaillé olympique.

 Alors cette année, Dédé  est vraiment gâté.

Tous les boxeurs emmenés à Rio vont revenir médaillé ce qui est exceptionnel.

La Boxe a retrouvé ses lettres de noblesse.

Les télés ne devront plus l’oublier à l’avenir et ne pas laisser seul l’Equipe 21 retransmettre des combats.

Quel plaisir de voir Estelle Mossely, une fille sympa qui n’oublie pas d’où elle vient,  compagne de Tony Yoka qui sera peut-être dimanche champion olympique en super lourd.

Ce couple Estelle-Tony est vraiment exceptionnel et surtout sympa. La boxe nous a toujours offert ce genre de scénario et on se souvient d’un immense champion qui avait pour compagne la plus grande chanteuse du moment.

Mais dans le cas de Tony et d’Estelle, ce sont deux boxeurs qui ont appris à souffrir ensemble sur les rings et qui recueillent aujourd’hui les fruits de leur travail. Car sans travail, il ne peut y avoir de réussite.

Même le grand Usain Bolt sait que désormais le temps lui est compté.

Après neuf médailles d’or, du jamais vu, il peut dire: je vais bientot arrêter. Il se rend compte que le corps, à un moment, ne suivra plus.

Si Estelle nous a fait « pleurer » de joie, à l’inverse le marcheur Diniz nous a fait pleurer de tristesse.

Diniz est allé au bout de ses possibilités. Il a souffert le martyre.

Même s’il n’a pas obtenu de médaille, nous lui disons simplement Chapeau comme nous le dirons dimanche soir quand nos deux équipes de France de handball seront championnes olympiques. Et du coup, la France dépassera son record de médailles offrant ainsi un sacré démenti à certains médias qui, voici dix jours, se lamentaient.

Lionel HERBET